En vacances comme partout ailleurs, l’expérience, ça compte. Sur le papier, on n’était pas parti pour choisir la ballade à Snake Lagoon. Personne ne veut voir des serpents (l’Australie compte 13 des 15 serpents les plus venimeux au monde, et il était question de voir une rivière durant la ballade sur une ile qui n’a pas de sources et dans laquelle il ne pleut que très occasionnellement, d’où une forte chance d’aller s’extasier devant un joli pipi de chat au final.

Oui mais voilà. Nous on l’a surtout choisie parce que c’était la dernière sur la liste des ballades proposées et qu’il fallait marcher. Traduction dans ce genre d’hôtel vu l’âge moyen de ceux qui peuvent se payer quelques nuits la bas : il n’y aura jamais personne pour demander cette ballade et on sera donc pénard tous les deux.

Bingo, sans grande surprise, ce sera nous deux et notre guide. 20 minutes de voiture pour arriver au début de la ballade au centre de la réserve de l’ile et on n’a pas fait 20 mètres qu’on se retrouve à 3 mètres d’un kangourou et son bébé alors que franchement on n’arrive jamais à s’approcher d’eux. Et ce n’est que le début.

Durant les 2 petites heures de la ballade, on croisera pour le plus grand bonheur de Jenn si elle avait été avec nous des iguanes (leur spécialité. Ils font une bonne soixantaine de centimètres, sont quasi invisibles sur les pierres, ne bougent pas même si tu leur fonces dessus, en revanche si ils te mordent tu es bon pour une plaie infectée pendant 6 mois)…

… des sortes de lézards (Tawny Dragon) et 1 echidna (oui c’est la boule de piquants dans la vidéo de la veille). Pas de serpents en revanche. Tant mieux, on n’avait pas envie de croiser un Black Tiger ou un Python.

Mais la ballade est aussi sonore. Certes la rivière qu’on va suivre n’est pas vraiment l’amazone. Mais malgré le faible débit, elle s’étend de manière étonnante sur une bonne vingtaine de mètres en largeur par endroit et rend l’atmosphère très agréable. Et sur les bords de la rivière, il y a plein de petites grenouilles qui font le bruit d’une balle de Ping Pong (Virginie l’imite très bien. A l’occasion, elle vous le fera à notre retour), sans oublier les nombreux oiseaux.

Clou de la ballade ? Le lagon. Tout d’abord parce qu’il surprend totalement. On arrive par en haut et on ne s’y attend pas du tout. Mais aussi parce que la rivière se jette dans le lagon créant un paysage et une végétation totalement inattendue dans une petite vallée encaissée avec les eaux de la rivière et de la mer qui se mélangent au milieu. SHOWTIME.

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