22 octobre, date clé dans le calendrier astral des Bartoli.
Je fête aujourd’hui mes 33 ans et le hasard du calendrier nous amène à le fêter à 3 000 mètres d’altitude, au Mont Emei, l’une des 4 montagnes sacrées de la Chine.

Quasi toujours perdu dans la brûme, ce mont est célèbre pour les nombreux chinois qui s’y sont suicidés au cours des derniers siècles lorsqu’au lever du soleil, les rayons lumineux se réfractent 2-3 fois par an sur le manteau nuageux, donnant l’illusion d’une lumière mystique autrefois interprétée comme la lumière du Bouddha amenant au Nirvana.

La montée le 21 fut assez épique. Pas tant par l’épreuve physique en tant que telle car nous n’avons en fait marché qu’une demie-heure à tout casser pour arriver en haut (le chinois est flemmard et aux 66 000 marches à gravir initialement en 4 jours pour atteindre le sommet, il y a substitué un triptique bus / marche / téléphérique assez efficace), mais pour l’épreuve des coeurs (surtout celui de Virginie il faut dire), car les 2 heures de bus collectif dans une montée en lacets, en plein brouillard, avec un chauffeur totalement dingo a rendu malade un bon quart du bus, puis à pied lorsqu’il a fallu braver les macaques locaux qui dévalisent tout touriste isolé de ces boissons et autres objets que les singes peuvent leur arracher.

Mais le réveil le 22, bien qu’à 6h45 pour assister au lever du soleil fut assez magique, si l’on fait abstraction du concours de crachat de nos chinois préférés pour qui cela doit relever d’un témoignage de virilité tellement la pratique est courante (je laisse Virginie s’étendre sur le sujet dans un autre billet, elle a particulièrement apprécié cette pratique surtout le matin au petit déjeuner)

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