27 nov – 8 dec : la Polynésie, ça se mérite.

On ne devrait pas le dire, mais alors qu’aller en Polynésie est le rêve de beaucoup de gens, nous on était certes content d’y aller, mais on ne savait pas trop à quoi s’attendre, sauf peut-être à du repos avant de reprendre les treks en Amérique du sud…

D’abord on y va parait-il en pleine saison des pluies, ensuite on vient de fêter nos 11 ans ensemble, alors on est un peu loin du cliché de la lune de miel (même si me lever le matin à côté de Virginie est une perpétuelle redécouverte eu égard à sa tignasse de cheveux qui absorbe chaque nouvel endroit, y compris le souffre des geysers de Nouvelle-zélande), et puis on a choisi des hébergements différents de ce qu’on fait habituellement. On a même pris une pension de famille aux marquises !

Mais comme Julien y va une à deux fois par an car sa femme est de Thaiti, et que Sylvaine nous a demandé d’aller faire un plouf dans l’eau pour elle en souvenir des 3 semaines qu’elle y a passé il n’y a pas si longtemps, on ne pouvait pas ne pas aller y jeter un coup d’œil.

On fera donc en tout 12 jours. 3 à  Nuku-Hiva dans les iles marquises (pour les falaises plus que pour les plages), puis 6 jours dans les iles Société, moitié à Tahaa’ qui est réputée pour être une des iles les plus préservée, et le reste à Bora Bora parce que même si c’est plein de touristes, il parait qu’il faut quand même y aller.

Départ donc d’Auckland le 28 nov à 16h pour un vol court de 5h, et première petite originalité, on arrive une journée avant, soit le 27 nov à Papeete. (Et oui, on franchit en plein pacifique la ligne de changement de date, ce qui nous fait revenir une journée en arrière).

Comme on arrive à l’hôtel à Papeete à 1h30 du matin et qu’on repart 3h plus tard pour prendre notre avion pour les Marquises, dire qu’on a vu Papeete est un peu exagéré. Tout juste une estafette de gendarmes pour un contrôle d’alcoolémie, nous rappelant qu’on est quand même un peu en France.

Deuxième originalité, on va mettre le même temps pour venir d’Aucland que pour aller aux marquises. Certes, l’avion à hélice n’est pas bien rapide et en plus il fait un stop de 30 minutes à Hiva Oa’ (lieu ou Brel et Gauguin ont vécu) mais cela nous rappelle surtout que l’ensemble de la Polynésie fait la superficie de l’Europe. Après, 5h pour 1800 Km de vol c’est un peu longuet quand même.

On passe sur l’atterrissage mouvementé à Nuku-Hiva (chaleur, mer et falaises font rarement bons ménages dans les airs) puisque le bracelet de Virginie fait toujours des merveilles, et on peut dire que notre trip en Polynésie commence vraiment maintenant.