La cuisine d’abord. Pour les français c’est important, et pour nous, c’est TRES important. On a eu le droit à ce que j’appellerai le triple 5, soit : 5 clients sur l’ile, 5 chefs en cuisine, 5 heures par jour à manger. Donc entre les repas, il faut faire des activités pour se remettre en appétit, sinon on profite moins de la bouffe forcément.
Le premier jour, on a traversé l’ile par la jungle, 1h30 aller-retour. C’est fou comme la forêt grouille de bruits et d’animaux dès que les humains en sont absents. Des chauve-souris géantes partout dans les arbres, des gros lézards, des araignées que Jenn n’aurait pas du tout aimées, des oiseaux, des poules d’eau. Bref, on se sent tout petit dans cette végétation dense et celui qui ouvre la voie mange de la toile d’araignée en veux-tu en voilà.
Au bout de la marche, on débouche sur le premier hôtel initialement construit sur cette ile et qui a été abandonné dans les années 80s à la suite d’un typhon. Le décor du centre de contrôle de Jurassik park, les dinosaures en moins. Plus loin, première plage déserte, puis, sur la deuxième plage, un bungalow abandonné mais plus classe et moins abîmé dans la forêt. La raison ? Des publicitaires y ont tourné il y a quelques années une pub hyper connue pour le lancement du Viagra. Très « Emmanuelle » comme décor.
2 petites heures de bronzette / baignade sur une troisième plage déserte, et retour pour ne pas rater le déjeuner. Faut pas déconner quand même.
Pour la picole, même si on est pas des buveurs avec Virginie, on a forcé sur la dose. Le concept du « faîtes comme chez vous » dont on nous avait parlé à l’arrivée était à prendre au pied de la lettre. Champagne, vin, cocktails… tout est gratuit, alors forcément on teste un peu tout à tous les repas, entre les repas, et les serveuses nous encourage plus que de raison.
Deuxième jour, on a tenté le kayak en pleine mer en tandem.
Malgré les dernières tentatives qu’on avait faites au Vietnam et au Canada ou notre qualité de synchronisation des mouvements n’avait pas été des plus efficaces, on se lance en milieu d’après-midi à la découverte de 4 petites plages dont 2 accessibles que par kayak et se situant de l’autre côté de l’ile. Le temps de mettre le Kayak à l’eau, et on comprend que c’est pas la peine de prendre l’appareil photo, livres et autres trucs vu la quantité de flotte qui rentre dans le Kayak. Au début c’est tranquilou et puis après, petite chocotte quand même quand on passe la pointe de l’ile. Les vagues se creusent, il y a pleins de rochers à fleur d’eau, l’eau devient bien sombre bref, on fait pas les malins. On passe 1 heure au final sur l’une des jolies petites plages, et puis la nuit tombant, back in the kayac. Petite brise qui se lève, les vagues se creusent un peu plus en plus on est à contre-courant cette fois. Silence total dans le kayak, mais 35 minutes après, on a la plage de l’hôtel en vue. Facile !
Troisième et dernier jour. Ok, on l’avoue, on a juste glandé. Mais c’était trop bon. Et puis dernier soir, menu dégustation. On est triste de partir, mais en même temps, notre estomac a besoin d’un break. Il faut revenir à Bedarra, c’est sûr.
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