Au revoir George, au revoir les pandas. Hong kong. Ma copine Solange qui y a habité avait adoré et m’en avait souvent parlé. Et puis ça sonnait la fin de l’intraveineuse (au Bhoutan et en Chine, tu ne fais rien ou presque rien, sans guide) pour être enfin libre de notre temps.

L’aéroport de Hong Kong donne le ton : super grand, super clean, tous les panneaux en anglais, des visages de tous horizons et des hommes avec des attachés case. Return to the civilization !

On opte pour le taxi plutôt que de  la voiture privée du Shangri-La, notre hôtel de destination ; l’hôtesse nous accompagne cependant jusqu’aux taxis avec un sourire à faire chavirer les cœurs. On voit 2 rangées parfaitement alignées de taxis de chaque côté du terre-plein, une rouge et une verte : les rouges, c’est pour rester sur le mainland et les verts pour l’île de Hong Kong. Nous prenons donc les rouges. Rien à voir avec les tacos parisiens. On te donne même une carte avec la référence du taxi où cas où tu aurais besoin de faire part de tes griefs. Nos 4 bagages ne font pas ciller d’un pouce le chauffeur. Il sort son tendeur et hop, on part le coffre entrebâillé.

La magie opère déjà, la route nous mène sur des ponts immenses, joliment éclairés. Nous sommes comme suspendus en direction de la lumière. Car Hong Kong est vraiment une « belle de nuit ».

Notre chambre : 17ème étage, ouverture automatique des rideaux sur une vue de l’île de Hong Kong à 180 degrés  nous dévoilant ses immeubles qui grattent le ciel, la mer et ses nombreux bateaux.

Un thé de bienvenue, dégusté le nez dans la baie et en route pour le dîner. Après un mois de nourriture asiatique, le fantasme culinaire hante nos têtes et nos estomacs. On opte pour Aqua. Un bref coup de fil aux parents de Fred qui étaient à Hong Kong il y a 1 mois pour savoir les bons endroits où dîner : Fred reçoit un texto d’Anouk : Aqua. Les grands esprits se rencontrent.

Retour à Aqua, à 10 minutes à pied de l’hôtel sur Kowloon. Exit les indiens qui te proposent des costumes sur-mesure, de toute façon on a le nez sur les gratte-ciels de la ville. Comme souvent, peu de restaurants sont apparents, c’est à l’intérieur que ça se passe et y’a des bonnes surprises. Aqua est au 30ème et dernier étage, vue imprenable à 360 degrés sur toute la baie. C’est un lieu branché mais la tenue et les origines importent peu. Des expat, des couples, des familles, des enfants, des copines, des français, des américains, des locaux. Quel est le lien entre tous ces gens ? Pourquoi sont-ils là ? Quel travail font-ils ? Des questions qu’on se pose quand on n’est pas dans sa ville… Champagne et cacahouètes ! Et la vue, imprenable. La faim nous prend, on commande 6 plats italiens différents ! Indispensable après 1 mois de de nourriture chinoise. Le goût de l’italien nous réveille les sens.

Hong Kong de jour. Toujours aussi agréable. Je me suis rarement sentie aussi en sécurité dans une ville. « Tiens on pourrait vivre un peu ici !? » Frédéric s’étonne de m’entendre faire des projections de ce genre. Moi, la parisienne, restée dans les années 80.

Bon on a fait les trucs de touristes sur le temps court qui était prévu (1jour et demi) : ferry jusqu’à l’île, montée du plus grand escalator du monde qui te chemine jusque dans les hauteurs de l’île, montée (et oui on ne fait que monter) dans le Peak Tram pour avoir un point de vue à 360 degrés de la ville, visite du zoo (avec spécimen de Orang Outan que j’affectionne particulièrement) avec au total une ballade dans les rues de près de 6 heures en une journée !

Mais c’est au sommet (Peak) que viendra la VRAIE bonne surprise. Des kinder. Une envie qui me titillait depuis un moment. Frédéric en profitera pour raviver un souvenir d’enfance du Vermont en prenant un Montain Dew, une sorte de Sprite citron qu’il aimait boire quand il était petit.

On aura fait aussi le quartier chinois, le quartier des antiquaires, le quartier de la mode, le quartier de la déco. Un truc vachement bien chez les asiatiques est qu’ils regroupent tout au même endroit. Hong Kong ne déroge pas à la règle. Tu as donc la rue avec uniquement les vendeurs de parquet, de boutons de portes, des salles de bains, etc. Très pratique.

Hong Kong c’est un incessant va et vient de voitures , de personnes  qui filent leur chemin sur les trottoirs, des regards, jamais méchants, à notre intention (mes bouclettes interpellent beaucoup les asiatiques et Frédéric aurait une « beauté noble » comme aimait à le dire George), de mecs qui déchargent des camions, d’ouvriers sur leur marteau piqueur (Hong Kong aussi vit beaucoup de transformations, le BTP a encore de beaux jours devant lui), de jeunes européennes seules dans la rue ou dans les instituts de beauté, de touristes chinois, espagnols et de tous les pays, de mecs en costard, de mecs en bermudas, de jeunes chinoises en short et chaussettes hautes… bref plein de gens différents dans un TOUT hyper tranquille. Chacun suit son chemin. Peut-être que le nôtre nous ramènera à Hong Kong.

Hong Kong, à bientôt ! Virginie est conquise. On reviendra !

0 Commentaire

  • Astrid Pommereau
    Posted 3 novembre 2010

    Ça donne envie !
    Promis, j’arrete de tout commenter, mais rentrant de Chine, je n’ai qu’une envie… Repartir !
    Heureusement qu’on va déja un peu se dépayser en allant vivre en italie
    (mais ce sera plus calme avec une économie dans un autre type de croissance …)
    enjoy …

    • Hello,
      Je t’adore. Même pour commenter un blog, on retrouve bien la patte Astrid. Sinon, c’est l’hémorragie au elle.fr. Je pensais retrouver tout le monde en janvier et il faudra que je fasse un deuxième tour du monde pour toutes vos revoir. En tout cas je suis ravi pour toi. Je suis sur que Milan va t’aller comme un gant et on sera ravi d’aller te voir la bas d’autant que Virginie me ressasse en ce moment régulièrement le fait qu’il faudrait quand même qu’on pense a visiter l’Europe de temps en temps.
      On t’embrasse en tout cas. A bientot

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