Diner à l’hôtel avec quelques joyeux spécimen de touristes. Pourquoi sont-ils tous vieux, moches,  mal habillés et bruyants ? Vite on mange. Nima nous attend pour une soirée au karaoké.

Le karaoké bouthanais, mode d’emploi :
– Petit endroit situé à l’étage d’un immeuble avec bar, estrade et salle pour s’asseoir
– Heures d’ouverture : 19h-Minuit, et puis au lit !
– Aucune personne de moins de 18 ans n’est autorisée à rentrer. On y voit surtout des gamins (on se fait vieux) donc on insiste auprès de Nima sur leur âge. Réponse : “if the girl comes to the hospital pregnant and she is under 18, the guy goes to jail. So yes, they are all above 18”
– Que de la musique bhoutanaise. Dance ou pop, on présume.
– Les filles qui dansent ne le font qu’en tenue traditionnelle. Elles ne sont pas autorisées à rentrer seules chez elles et sont expressément raccompagnées par le propriétaire des lieux. Sécurité corporelle oblige.
– On peut commander une chanson (chantée ou dansée) en écrivant sur un cahier, on met une mise (que perçoit directement l’artiste en herbe) et on attend que sa chanson passe. Un jeune homme se fait un plaisir d’animer tout ça.

Ça donne quoi ? Une bandes de jeunes (à dominance de mecs) assis nonchalamment sur les bancs en train de mater les jeunes filles qui dansent sur l’estrade. Dit comme ça, on a l’impression de porno stars ? On en est tellement loin. Chorégraphie timide, spots des boums des après-midi ajoutent à l’ambiance. Il s’agit d’un spectacle des plus gentils, presque désuet.  Frédéric, nightcluber émérite, a particulièrement apprécié.

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