Retour au trek donc.

On aura donc 4 accompagnateurs pour notre trek et 8 chevaux. Enfin pour les chevaux, il faut le dire vite. Ca ressemble à un cheval, ça a la couleur d’un cheval, mais ça braie vraiment comme un âne. Petit appel au public d’ailleurs de la part de Virginie. Le croisement d’un âne avec une jument c’est un mulet et celui d’une ânesse avec un cheval c’est quoi ?
Bref, ils sont trop mignons, mais pas de pur race. En revanche, ils marchent tous seuls devant et connaissent le chemin. Ils sont très polis aussi. Si on se met devant. Ils s’arrêtent ou se décalent pour nous laisser passer. PS . j’ai toujours l’intention d’acheter un ane a mon retour pour biarritz. Me dites pas qu’il est pas craquant celui la.

Pour les accompagnateurs, en plus de Nima, on a un « helper ». Il a 16 ans. c’est son premier trek et il est trop sympa (je crois que Virginie a craqué pour lui). On a aussi un « horseman ». Côté physique, c’est pas vraiment celui qui murmurait à l’oreille des chevaux, mais il est efficace (Virginie l’aimera moins parce qu’il lui piquera sa casquette le jour où elle l’oubliera dans notre tente et paradera devant elle). Et enfin, le « cook ». Hyper efficace et bonne cuisine mais impossible à regarder tant il chiche du bétel à longueur de journée (ça déchausse toutes les dents et ça rend la bouche entièrement rouge. Ignoble).

Bref, l’équipe est au complet. 1er jour, 17 km avalés en 4h en suivant le long de la rivière Pachu (qui tire sa source du Jomolhari, traverse Paro et finit en Inde). Faible dénivelé (300m environ). Finger in the nose.
C’est un climat très vert. On traverse au début des rizières au moment de la récolte, on franchit des petits ponts, on est dans une forêt dont on ne peut pas dire qu’il y a beaucoup de plantes endémiques, mais le tout est très harmonieux et toujours bercé du bruit de la rivière. C’est top.

L’arrivée au camp annonce en revanche la suite, parce que dès que le soleil commence à baisser ça caille mais dans des proportions qu’on n’imagine pas. Un petit vent humide bien présent, une petite bruine des familles parce qu’on est en pleine forêt de cyprès et autres noms que déjà en français j’aurai pas retenus. Alors en Anglais, dit avec un accent Bhoutanais, on laisse tomber. Et puis la tente qu’ils ont dressée à notre intention a certes la plus jolie vue en bord de rivière mais on a la fraicheur de la flotte à 5m et l’impression de dormir dans un 747 car c’est de l’eau vive.

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