L’exercice est difficile car on raconte l’histoire a posteriori. On va donc essayer de rester le plus objectif possible.
D’abord, il faut savoir qu’on y a été à l’aveugle total. En gros on savait pas si on dormait dans des tentes ou dans des refuges jusqu’à 10 minutes avant le début du trek. Perdu c’est que des tentes !

Initialement, c’est un trek de 8 jours / 7 nuits qui rejoint Paro à Timphu. On part de 2 200m, on passe 2 cols à 5 000m et on marche entre 17 et 22 Km par jour. Le clou du spectacle étant le 3ème jour, au camp de base du Jomolhari à 4 090m.

Petit détour historique à nouveau (appelez-moi maître Capello c’est plus simple). Le Jomolhari est l’une des 3 montagnes de 7 000 m du Nord-ouest du Bhoutan qui partage un versant avec la Chine. Comme c’est une montagne sacrée, il est interdit de la gravir et de toute façon, le seul qui a essayé (un british en 1970 et quelques) s’en est jamais sorti, tellement les conditions sont atroces apparemment.

Dernier aparté. Quand on demandait à Nima quelles étaient les relations avec la Chine, ils nous répondaient d’un air poli qu’elles étaient bonnes. Durant le Trek, il nous a quand même dit que s’il n’y avait jamais de neige sur le Jomolhari côté Chinois alors que c’était toujours tout blanc côté Bhoutan c’est quand même que les chinois devaient bien pulvériser des trucs louches de leur côtés. Ambiance – ambiance.

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