Pour le Costa Rica, on a rien lu, rien préparé. On finit donc avec le guide du petit futé version électronique pour ipad (le seul guide dispo, il serait temps qu’hachette livre se réveille !) pour planifier notre itinéraire des 3 prochains jours et les stops qu’on y fera.

Sur Allajuela (petite ville qui touche San José ou on a passé la nuit), le temps est dégagé  malgré la mauvaise météo qu’on nous avait prédit la veille. Le Poas, l’un des 2 volcans incontournable avec l’Arenal du Costa Rica est à 40 minutes de là. On décide d’assurer nos arrières et donc de faire un petit détour pour aller le voir aujourd’hui, sachant que l’autre option était de le faire dans 3 jours à notre retour de San José.

Mais à 10 Km du Poas, changement radical de climat, et quand on arrive devant le parc, il pleut averse et le brouillard est à couper au couteau. A regret on décide de faire demi-tour, on retentera notre chance dans 3 jours.

On rebrousse donc chemin (1H20 aller et retour pour moins de 30 Km quand même), et on part vers l’ouest, direction le Tenorio Lodge ou on doit passer la nuit ce soir. Il y a moins de 200 Km pour y aller, mais comme on aura l’occasion de le constater, le réseau autoroutier du Costa Rica est catastrophique, donc notre GPS nous indique plus de 4H pour y arriver.

Evidemment, dès qu’on quitte la zone du Poas, le beau temps revient immédiatement et on fera la route par plein soleil presque sans heurt même si le GPS essayera de nous faire passer un fossé de 5 mètres de large pour « sauter » sur la nationale à partir d’une route à travers champs que Virginie a quand même pris (comme quoi quand ils disaient dans la notice qu’on était pas couvert à travers champs, il y avait une raison).

Bref, du côté de Cana, à 30 minutes de notre point d’arrivée, on fait une petite halte pour déjeuner et on en profite pour visiter un centre de secours de jaguars. On est pas trop fan des animaux en cage, d’autant que depuis 4 mois on les voit plutôt en pleine nature, mais il n’y a pas d’autre solution pour voir les pumas, jaguars et autres espèces de chats qui, à l’état sauvage, sont totalement invisibles.

Au final, une très bonne surprise et notre première rencontre avec en plus des « chats », un perroquet qui s’est mis à nous parler alors qu’on ne s’y attendait vraiment pas, des macaos (les perroquets multicolores à dominance rouge) et les toucans.

Première rencontre également du duo vaches / aigrettes. Comme Virginie avait craqué en équateur sur les frégates qui survolaient le bateau (30 photos minimum), maintenant elle photographie toutes les aigrettes qu’elle trouve en compagnie des vaches. Quand on dit que c’est une « fille de la ferme… »

A l’approche du Tenorio lodge, bis repetita. On est sur les nuages et une pluie menace. On nous avait parlé des 60 micro climats du Costa Rica, on y est.

Le tenorio lodge est tenu par un couple de français. Dès l’arrivée, on a l’explication du micro climat local, même si apparemment on a pas de chance parce qu’on est en saison sèche et que eux, ils ont de la pluie depuis 8 jours.

Le tenorio lodge est situé entre le volcan Tenorio et le volcan Miravales. Enfin quand on dit entre, c’est un euphémisme, parce qu’il y a moins de 5 Km entre les 2 volcans. A 30 Km à l’ouest, on a la côte pacifique. A 200 Km à l’est on a la côte caraïbes. En gros, on est dans un couloir ou toutes les conditions sont réunies pour avoir les dépressions du pacifique (froid) qui s’engouffre entre les 2 volcans pour aller vers la côte caraïbe plus chaude.

ET donc comme pour le Poas, notre bungalow a surement la vue sur le Tenorio, mais en 2 jours, on ne le verra jamais de là. Damnit ! les volcans nous maudissent.

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