4 janvier : Retour sur Quito

Comme souvent depuis qu’on est parti de Paris, on est un peu triste de quitter un endroit dans lequel on s’est senti si bien. Notre chauffeur arrive à 9h (on pensait 10h), mais on s‘arrête quand même à la ferme aux papillons juste à l’entrée du lodge.

C’est Pepe, notre guide qui est à l’origine de ce projet et Sébastien et Mélanie qui lui ont prêté le terrain pour réaliser le projet. Pépé maîtrise parfaitement son sujet et est d’ailleurs déjà venu a Londres il y a quelques années pour y faire une conférence. Il a attrapé presque toutes les espèces à l’exception d’un seul papillon en Amazonie et en élève beaucoup (il a d’ailleurs récolté il y a 3 jours avec nous des œufs de papillon lors de notre ballade. C’est comme cela qu’il les attrape le plus souvent, puis les élève dans sa ferme ensuite.)

Après 15 minutes à observer différentes espèces à différents stades de leur évolution ( des œufs à la chenille et  à la chrysalide, on passera plus d’une demi-heure à « chasser » le papillon dans une zone délimitée par des filets.

A l’exception d’un grand bleu quasi impossible à photographier (il fait près de 200 km sans se poser et n’attend pas vraiment tranquillement que tu le shootes), les autres s’observent de tellement près qu’ils se posent même sur Virginie régulièrement.

Le chauffeur qui nous a accompagné durant la visite a été visiblement aussi émerveillé que nous, si bien qu’on y est resté plus d’une heure en tout sans qu’il rechigne, bien au contraire.

Et pour Jenn et Victoria, une petite planche des insectes que Pépé a attrapé dans les environs du lodge. Virginie a mis sa main sur la photo, pour que vous ayez une idée de l’échelle. Je suis sur que rien qu’en les regardant, ça vous gratte dans le dos non ?

Longue route ensuite vers Quito (près de 4h30) pour y arriver en fin d’après-midi. Un petit tour chez le coiffeur pour Fred toujours aussi inquiet à chaque fois qu’il y va, et toujours aussi énervé après parce que Virginie n’a pas supervisé comme il le souhaitait l’instant. Prix de la coupe ? 4 dollars, et encore il parait que c’était cher.

Le soir, menu dégustation au restaurant Le Théatrum (situé dans un théâtre comme son nom l’indique). Le service d’un 3 étoiles à Paris, 5 plats plutôt très bons, et une addition à 40 dollars. Là, c’est pas comme à Paris.

Demain, c’est les GA-LA-PA-GOS !!! Mais réveil à 5h30. On peut pas tout avoir.