Ou la, c’est quoi ce titre ? A peine arrivés et on regroupe déjà 2 jours ? Serais-je devenu flemmard ?  Et bien oui et non. C’est vrai que c’est inhabituel – même si relativement exceptionnel. Mais c’est ma figure de style à moi pour dire qu’en arrivant… ben on a pris notre temps.

Arrivée à l’aéroport fluide, prise de véhicule fluide. 1h de route où j’ai pu somnoler avec Noah tandis que Virginie nous emmenait à la plage de la Saline – près de notre futur Airbnb – pour aller déjeuner à l’Uni-vert. Puis récupération nos clés vers 14h30 pour s’installer tranquillement dans notre villa.

Seul petit incident à signaler. On nous a filé une Qashqai mais du gerne char d’assault que Virginie n’aime pas du tout et l’entrée dans le parking de la villa qu’elle va devoir se cogner pendant les prochains jours est en tête d’épingle et elle a déjà défoncé l’avant de la voiture lors de la première manœuvre. Check !

On vient donc de prendre tranquillement nos quartiers dans une villa avec piscine au bord de mer, face aux baleines qui passent devant apparemment toute la journée.

On a juste à franchir le portail, et hop on est sur la plage des aigrettes. Si on continue 3 minutes à pied sur celle-ci vers le nord, on se retrouve sur la plage de Boucan Canot – juste pour situer.

D’ailleurs, en cette après-midi de notre arrivée, après avoir étrenné la piscine pendant que Virginie tentait de rattraper une partie de sa non nuit dans l’avion en faisant un petit somme sur la terrasse, on est parti direct à pied pour la piscine naturelle de Boucan Canot.

Vous connaissez le passif de l’ile de la Réunion avec les requins bouledogues ? Même si depuis 8 ans ils n’ont plus eu d’attaque, la vigilance est de mise. Donc hors des plages de lagon, interdiction de se baigner. Mais à boucan-canot, comme d’autres plages océaniques, ils ont aménagé des zones protégées, le plus souvent en s’appuyant sur les bords rocheux des plages et en les complétant avec des rochers pour rendre ces dernières inaccessibles aux requins.

Noah adore. il y va avec Virginie. Les énormes vagues se cassent dessus et finissent de déferler dans les bassins. Un peu de vigilance quand même en ce grand jour de houle, car tu es vite balloté et envoyé valdinguer sur les rochers.

L’occasion de retrouver la magie des couchers de soleil Réunionnais après 10 ans d’absence. Toujours aussi beaux. Puis retour à pied par la plage, pour aller se faire des tapas à Cap Sunset, puis de revenir à notre chez nous dans la nuit par la plage.

Le lendemain matin, j’ai laissé mes 2 petits loirs dormir jusqu’à près de 10h. Comme on n’est pas pressé, on a décidé qu’on se ferait une journée snorkeling au lagon de la plage de l’Hermitage vu l’enthousiasme de Noah d’aller découvrir les POISSONS MULTICOLORES. Je mets en capital car il était très excité en nous en parlant. En même temps on s’est bien équipés pour avant de partir. Petite séance chez Décathlon pour  prendre les super masques, les chaussures pour ne pas se massacrer contre les coraux… On est sexy de chez sexy !

Pour ce midi, on s’est dégoté un petit restau à midi, le Manta. Très sympa pour permettre à Noah de découvrir – enfin quand il le veut bien – les goûts typiques de la réunion. Et on fera de même le lendemain, changeant de restau, de spot, mais toujours avec l’envie de profiter et de se ressourcer.

C’est l’hiver à la Réunion donc il fait plutôt  25 degrés. L’eau est probablement un poil en dessous ce qui fait qu’avec le peu de graisse qu’à Noah, une session de snorkeling c’est max 30 minutes. Après, malgré l’enthousiasme réel, il se met à grelotter, ses lèvres bleuissent et il se met à ressembler à un schtroumpf. Dans ce cas, retour à la plage, séchage, glaces ou châteaux de sables, et c’est reparti pour explorer un nouveau spot. Sur les 2 jours, on aura ainsi écumé une grosse partie des spots de l’Hermitage. De chaque côté de la passe, puis juste devant la réserve naturelle.

Assez peu de profondeur – normal on est dans le lagon -. De très forts courants ce qui fait qu’à de nombreux moments ce n’est pas nous qui décidons où l’on va, mais les courants. Heureusement qu’on a pied souvent car c’est la seule solution pour pouvoir contrer à minima le courant dans ces cas-là. Reste dans ce cas plus qu’à notre mini-pouce à s’accrocher à nous jusqu’à trouver un courant dans un autre sens. Le monde est injuste d’ailleurs car si les poissons se laissent eux aussi volontiers dériver au rythme des courants, si on les colle un peu trop en 2 coups de nageoire, vas-y que je t’embrouille. C’est la dure loi de l’être humain. Nous sommes de bons généralistes, mais pas vraiment de spécialités à notre actif. Enfin si, l’intelligence, mais pas uniformément répartis entre les individus il faut bien avouer..

En tout cas, Noah est ravi. Ses sessions de snorkeling lui ont permis de voir pleins de poissons et à chaque fois on en découvre de nouveaux ce qui maintient son intérêt.

Ses préférés ?  Le poisson flute ; le mérou gâteau de cire qui se cache dans les rochers et que Noah aime débusquer ;  le poisson papillon, l’idole des maures (vous savez le noir dans Némo), des poissons coffres et bien d’autres. On a même vu une murène en retournant une fois sans Virginie vers la plage pour une séance réchauffage.

Franchement, c’était super sympa à faire tous ensemble. On va refaire, c’est sûr !

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