Autant le Cotopaxi est considéré comme une montagne « amicale » par José Luis (90% des gens qui la font montent sans problème et il y a peu d’accidents), autant il n’aime pas du tout le Chimborazo. Volcan le plus haut d’équateur, c’est aussi apparemment de très loin le volcan le plus difficile comme en témoigne les nombreuses croix croisées le long de la montée. Ce volcan tue et tue souvent apparemment.
Comme souvent depuis notre arrivée en équateur, dès qu’on se rapproche des sommets, un brouillard épais se forme et se déplace rapidement. L’ascension commence à 4700m, soit presque la hauteur du refuge de la veille, et dure 1 petite heure pour atteindre le refuge à 5 000m. C’est là qu’on se rencontre que la montagne est plus dure. Autant on avait croisé du monde au refuge du Cotopaxi, autant là il est vide à l’exception de 3 équatoriens aguerris qui feront l’ascension dans la nuit.
Le brouillard s’étant épaissis, on décide de monter un peu plus haut après le refuge pour se donner une chance de voir le sommet. La montée est de plus en plus enneigé et on ira jusqu’à 5 100m. Cela parait idiot de dire qu’on ne fait que 100m de dénivelé supplémentaire, mais cela prend presque 30 minutes dans ces conditions.
La vue se dégage un peu et lorsqu’on aperçoit la route qu’il faudrait emprunter pour l’ascension jusqu’au sommet on comprend les difficultés. Le chemin change continuellement à travers des crevasses et tu as un manteau neigeux de plusieurs mètres d’épaisseur qui les surplombent. Première cause d’accidents : les avalanches : Ben tu m’étonnes !
On redescend après s’être pris une petite boisson chaude au refuge et avoir croisé quelques alpacas.
En quittant le Chimborazo en voiture, on tombe sur des colombiens qui ont réussi à planter leur voiture en l’embourbant dans une crevasse sur le côté de la route. On est peut-être pas mécano, mais il faut avouer qu’on a démerder le truc comme des chefs. Fred pour l’idée du cric pour soulever la voiture et mettre des pierres dessous. Virginie pour trouver LA pierre plate des environs qui a permis de sortir la voiture après un petit quart d’heure. Pour nous remercier, ils nous proposent d’aller boire un verre…. sauf qu’il n’y a rien pour cela à moins de 20 km sauf à remonter en haut du refuge. Ce sera pour une autre fois..
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