Le Cotopaxi, c’est un peu le regret du voyage. Initialement, on avait prévu de le monter jusqu’au sommet, mais après le mal des montagnes au Bhoutan et mes 2 genoux passablement en miettes à la suite de la rééducation de ma cheville, on l’avait sorti du programme.
Au final, avec des médicaments, les genoux tiennent à peu près et je n’ai eu aucun problème d’altitude ou de souffle (un peu comme au Chili il y a 2 ans où j’étais frais comme un gardon, genre le lapin dans la pub Duracell).
Seul hic, le temps. D’habitude il n’y a de la neige au Cotopaxi qu’à 5000 mètres, soit un peu au-dessus du refuge, aujourd’hui, il y en avait dès 4 500m ce qui promettait des grosses épaisseurs de neige au sommet plus difficiles à négocier, mais il était tout à fait possible de le monter. Bref, sans épiloguer, on est montés au refuge à 4 800m par un temps très incertain, mais on n’ira pas plus loin cette fois.
Pour se mettre en jambes, on se déguste sur la route une petite spécialité locale, le cochon d’inde grillé ou “cuyés”. Il faut pas déconner, on a plus de 2H30 de voiture pour atteindre le Cotopaxi. Ca creuse !
Après avoir pris la route des touristes sans touristes pour atteindre le Cotopaxi (c’est l’avenue des volcans qui te permet pendant plus de 2h de rouler sur des pistes avec de part et d’autres les différents volcans d’équateur, mais où les touristes ne vont pas parce qu’en prenant l’autoroute c’est plus rapide), on déjeune au pied du volcan dans un petit restau bien sympathique avec vue sur le Cotopaxi (Ben oui, les Cuyés, ça n’a pas suffit !).
Puis re-voiture dans un brouillard parfois très épais pour atteindre le début de la marche vers 4500m d’altitude.
Il faudra ensuite moins d’une heure d’ascension pour atteindre le refuge où dorment ceux qui montent dans la nuit le Cotopaxi. Malgré la neige, la marche est restée très agréable et le temps s’est suffisamment dégagé par intermittence pour qu’on puisse admirer la beauté de ce volcan.
Puis redescente tranquilou, même si Virginie fait l’andouille sur la photo.
En bas, on est accueilli par des alpacas.
En fin de journée, nuit à l’hacienda Hato Verde, où on a dîné en compagnie d’une famille de Suisses très sympas dont on aura pas bien compris tous les liens de parentés (des parents, 3 enfants, une belle-mère, mais après pour savoir qui était les enfants de qui…. Mystère). On a parlé raclette, le fantasme culinaire de Virginie depuis qu’on est partis.
Philippe, fait chauffer l’estomac !
0 Commentaire
claurentk
Heureux que les genoux aient tenu car ça semble vraiment superbe. Ces paysages de montagne donnent vraiment envie.
Et sinon, c’est goûteux le cochon dinde grillé??
Meilleurs Voeux 2011 vous deux;)
partirauxantipodes
Eux ils disent que ça ressemble à du lapin, mais à mon avis ils ont jamais goûté de lapin. Nous on trouve que c’est comme du cochon grillé, mais en plus fumé.
laurent
fabuleux
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