Après le trek,  direction Timphu, 2 300m d’altitude (prononcé « Timpou » ), capitale et lieu de résidence du roi du Bhoutan  depuis 1955. Sur la route, on passera un check point pour indiquer (et noter) le plan de route des touristes. C’est parait-il pour notre sécurité. Mouais… Passons.

Frédéric  continue, lui, sa cure d’amaigrissement en ne mangeant rien.  En tout cas Dukan c’est « has been ». 1 trek et 1 MAM et en une semaine c’est réglé. Et en prime, on prend l’air pendant ce temps !

1 heure plus tard, arrivée à Timphu. la ville a commencé à domestiquer les montagnes (comme partout l’Homme a des envies d’expansion) et s’articule autour de la même rivière Pachu, que nous avions suivi  pendant le trek. Une partie de la ville n’existait pas encore il y a 10 ans et elle s’étend encore. Après faut relativiser, ça dépasse à peine la taille de Laval côté population. Beaucoup de bâtiments en construction. Ça pousse, ça pousse. Mais chaque bâtiment continue de faire perdurer le style et les couleurs bhoutanais, ordre du roi oblige, c’est ce qui fait la force du truc. C’est un peu le pays basque à l’échelle d’un pays, l’ETA en moins (et au Bhoutan, ils font aussi sécher leur piment sur les toits !).

Au fait, Virginie a acquis son statut de photographe professionnel. La photo qu’elle a prise sur la route de Timphou avec les piments se retrouve le lendemain dans le journal pour illustrer un article. La classe, quoi.

A Timphu, on demande au guide de nous laisser au milieu de la ville. On rentrera tous seuls à l’hôtel situé de l’autre côté de la rivière à pied. On fait 100m et les 2 premières personnes qu’on rencontre sont le Helper et le Cook du Trek. Quand on vous disait que Timphu était une mégalopole.

La ville s’anime autour d’une grande rue commerçante, Norzim Lam, avec  en son centre, la tour de l’horloge. Sur le un rond-point une guitoune des agents d’une autre époque assurent le spectacle. Au milieu de la chaussée,  un chien dort au milieu du passage des voitures . Comme à Paro , le concept de pub ou de vitrine n’existe presque pas. Tout est à intérieur. Ou en tous cas, on vous montre que le moche : télés, produits alimentaires, produits d’entretiens (des vaporisateurs de « lave vitre » en série illimitée par exemple). On n’est pas au souk en tous cas. Le touriste fait ce qu’il veut, il n’intéresse personne.  Pas besoin d ‘acheter.

Côté balade, je ne sais même pas si on peut parler de tourisme. En arpentant plus d’1 heure la ville on en a croisé 4. Côté sécurité, on peut pas faire mieux. 1 flic tous les 100m, une indifférence totale (dans le bon sens du terme) aux touristes. Après, Nima t’explique que le plus gros crime au Bhoutan s’est d’ennuyer un touriste. On est un peu au Bhoutan ce que la vache est à l’Inde.

On est fatigués. Retour à l’hôtel River view qui, comme son nom l’indique, jouit d’une vue panoramique au-dessus du fleuve sur la ville. Pieds en éventail sur la terrasse, chacun lit son Murakami.

0 Commentaire

  • Philippe Aknin
    Posted 17 octobre 2010

    A ben voila ! Virginie a retrouvé la coiffure qui a fait sa célébrité
    Bises

  • Sylvaine
    Posted 19 octobre 2010

    Je vais encore passer pour une cagole à commenter une des seules photos sur laquelle vous êtes, mais franchement, vous êtes trop beaux tous les deux.

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