Quand on parle d’aller visiter un marché local, on se pose toujours avec Virginie la question de savoir si on ne va pas voir un attrape touriste.

Le marché de Tarabucco échappe complètement à cette règle. Situé à plus d’heure en voiture de Sucre, est ce qu’on peut appeler un marché typique. Le touriste s’y fait rare, voir inexistant jusqu’à 11h30 pour ceux comme nous qui sommes partis plutôt tôt le matin.

Tous les dimanches, le marché est le point de rencontre de la région ou chacun y vient acheter, vendre ou faire du troc pour se procurer ce dont il a besoin. Déjà sur la route, on croise à pied ou en camion les gens qui se rendent au marché. Et à l’entrée, le parking des ânes. Franchement plus joli que le parking de Carrefour de Biarritz.

On y passera en tout plus de 2 heures, dont une bonne demie-heure à chercher la ceinture typique de Tarabucco (noir et rouge) avec des lamas que Virginie voulait. D’ailleurs, si on avait fait le musée du textile la veille (comme Flabia voulait le faire, mais on est arrivé trop tard à Sucre), on aurait su pourquoi c’est si difficile. Les tarabuccos brodent surtout des motifs d’animaux imaginaires du monde du dessous. Donc pas de lama. Bref, on trouvera la perle rare 2 fois (1 au marché, puis une autre au musée du textile le lendemain ce qui fera sûrement une heureuse à notre retour, à moins que Virginie ne garde les 2!).


Dans la région, ils sont tous très amateurs de glace ! On en trouve à tous les coins de rue, et les vendeurs ont une petite sonnerie caractéristique pour qu’on les repère plus vite.


Pour l’occasion, Virginie s’est déguisée en Hyppie !

Vers la fin du marché, on a pu assister aussi à l’arrivée de plusieurs communautés, venues chacune présenter leur danse en prévision du prochain carnaval. Une explosion de couleurs donc pendant toute la matinée.


Toutes les danses sont accompagnées de beaucoup de bruit, pour éloigner initialement les mauvais esprits. Ils portent ainsi tous ces chaussures particulièrement lourdes avec des sortes de cymbales à l’arrière. Sans vouloir cafter, ils arrisent aussi la danse à l’alcool pure ou l’eau de vie. Ambiance !

De retour vers 14h à Sucre, on avait réservé dans un joli restau donnant sur des jardins. L’occasion de voir un epu le déjeuner dominical typique des Boliviens, même si Flabia nous confirme qu’en Bolivie, on préfère manger chez soi, c’est meilleur !

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