Je préfère le dire tout de suite, je ne suis pas fan de Los Angeles. Trop grand, réseau autoroutier titanesque à 6 voies partout, aucun piéton dans les rues. Autant j’ai plutôt un très bon sens de l’orientation, autant là, je ne visualise pas où on va, d’où on vient.
En revanche, une fois qu’on a accepté l’idée de faire beaucoup de voiture, il est vrai qu’il y a pléthores de choses différentes à faire. Dans le programme de la journée, on a donc prévu de concilier un peu les envies de chacun.
Après un chouette brunch à The Butcher, The Baker, The capuccino Maker sur Sunset boulevard où l’on va se régaler avec des œufs bénédicte, direction le Great Wall of Los Angeles à North Hollywood.
Sur 840 mètres exactement, l’artiste Judith Baca, supervisa le travail de près de 400 artistes qui dépeignent de gauche à droite l’histoire des Etats-Unis. Créé en 1977 sur le mur d’un ancien canal il fut inondé à 5 reprises et réhabilité qu’en 2011.
Arrivés sur place, sa relative inaccessibilité fait que nous sommes littéralement seuls. En revanche il fait une chaleur de bête et l’enthousiasme de Virginie est inversement proportionnel à celui de Noah qui se met d’emblée à traîner allègrement des pieds ce qui fait que Virginie a tôt fait de nous distancer.
Alors que je commence à sermonner un peu Noah sur le fait que ce serait gentil de suivre maman, celui-ci s’arrête net à la manière d’un chien de chasse qui vient de repérer un canard. Sauf que le canard ici est un écureuil. « Oh papa, regarde ce bel écureuil. Tu sais c’est très important de pouvoir prendre le temps d’observer ce magnifique spectacle. Et bla bla bla. ». Voila mon ouistiti qui se met à déverser toutes les phrases que je lui ai sorti depuis 3 semaines lorsqu’il voulait avancer et que je voulais lui inculquer l’importance de prendre son temps pour observer la nature.
Virginie est partie depuis belle lurette que j’en suis à me farcir tous les poncifs de la beauté de la nature que Noah me déverse dans une envloée lyrique chaque fois que je fais mine qu’on pourrait peut-être reprendre notre chemin. On passera 40 bonnes minutes à observer l’écureuil à l’ombre de son arbre, ce qui fait que du mur j’en verrai péniblement 50 mètres quand Virginie finira par revenir.
Pas très bien placé donc pour parler de l’œuvre au final, mais de ce que Virginie m’en a dit, on pourrait résumer par « bonne intention, mais manque global de mise en valeur, des fresques ce qui peut paraître étonnant dans une ville ou les mécènes ne manquent pas. J’aurai envie de dire « l’emplacement, l’emplacement, l’emplacement ».Trop excentré, il manque un petit quelque chose pour en faire un vrai point d’intérêt.
En route vers la seconde étape du jour. Au départ, Virginie voulait qu’on randonne jusqu’en haut du panneau Hollywood. Vu la chaleur et le fait qu’une fois en haut, on voit surtout le panneau de derrière ce dont je ne vois pas bien l’intérêt, on opte pour une visite de l’observatoire d’astronomie dont j’ai compris qu’on a une très belle vue sur le panneau Hollywood également.
Bien nous en prend d’abord parce que même les 300 mètres à pied du parking jusqu’à l’observatoire s’avèrent éprouvant – j’imagine la rando -, mais aussi parce que l’observatoire est très sympa à faire. Une réplique du pendule de foucault et surtout des expériences dont celle du poids qu’on ferait sur chaque planète du système solaire vont passionner Noah qui passera d’une balance à l’autre et n’aura de cesse de nous faire monter dessus chacun à notre tour.
Après un petit grignotage sur place, on se dirige vers le point fort de la journée qui excite beaucoup Noah. Le musée Peterson de l’Automobile. Et il faut dire que le programme est alléchant. Voiture de Batman, James bond, voitures de courses. Ca promet !
Batiment hyper moderne, couleur rouge flashy, dès le parking nous voila devant l’un des hélicoptères d’un des tout premiers James Bond ou James bond se débarrassera de Blufeld.
A peine a-t-on posé pied à l’intérieur, et 3 super cars à 2 millions de dollars le modèle avec des performances d’avions à réaction, et on n’est même pas encore techniquement dans le musée !
On commence par le 3ème et dernier étage. Ici, les voitures emblématiques de film. Noah cherche la Batmobile, mais avant on passe devant la delorean de Retour vers le futur, la voiture de SOS fantôme, starsky et Hutch, Cars, et enfin la voiture originelle de Batman. A chaque fois, un écran au-dessus montre la voiture dans le film en question .
Au 2ème, c’est l’étage James Bond. Toutes les voitures depuis l’origine et quelques extras comme l’Ulm de la poursuite à ski, un hydravion, une moto-neige, un véhicule amphibi. Noah n’a jamais vu James bond mais il kiffe les course-poursuites.
Vient enfin le 1er étage avec l’espace des formule 1 Mac Laren, les super cars, la moto miroir, la moto carton, et surtout le simulateur de conduite qui va nous occuper une bonne demi-heure. Noah au volant, moi au frein et à l’accélérateur. Dans la campagne et les rues de ville on multiplie les sorties de route et les accidents à coups de dérapages et accidents rocambolesques.
Il faudra la promesse d’aller jouer aux petites voitures dans l’espace enfant pour le sortir de là, puis une fois plongé dans les circuits, l’annonce officielle de fermeture dans 15 minutes du musée pour arriver à le déscotcher de là. Ah, les garçons et les voitures …
On finit la journée à la pizzeria Barneys Beanery . Entre temps Noah nous a interpellé sur les garçons en culotte qui dansent sur les tables. Et oui, on est prêt du quartier gay et visiblement les réjouissances commencent dès 17h30 par ici.
Vous devez vous connecter pour laisser un commentaire.