Bartholomé, Bartoli… oui, mais non, cela n’a rien à voir, donc pas de blagues sur le sujet.

Le but de la visite de Bartholomé n’est pas l’étude des animaux (il n’y en a virtuellement pas ici), mais c’est au sommet de cette ile qu’on peut avoir le meilleur point de vue des Galapagos.

C’est en effet l’ile la plus au centre de l’archipel et on comprend bien comment l’archipel s’est formé (cf les explications du premier billet sur les Galapagos sur le mouvement des plaques) en observant la taille et la structure des iles environnantes. Le guide a d’ailleurs pris 3 filles du groupe pour faire son explication en leur faisant symboliser chacune un volcan et bien sûr c’est Virginie qui a joué le rôle du volcan actif (c’est le plus haut et la touffe de cheveux a dùu lui faire penser aux éruptions le lave).

Pour les fans de cinéma, Bartholomé, c’est aussi là où a été tourné quelques scènes du film Master & Commander de Russel Crowe. Chose jugée au final bénéfique puisque si pour nous autres européens les Galapagos c’est Darwin, pour l’américain moyen, la seule chance de savoir ou sont les Galapagos, c’est un film à 100 millions de dollars de budget. Tant qu’ils n’organisent pas un voyage « Russel Crowe » comme il existe un voyage « Seigneur des anneaux » en Nouvelle-Zélande, tout va bien.

Bartholomé culmine donc à 150 mètres environ et est totalement composée de roche volcanique avec de nombreux cratères qui témoignent des éruptions passées, dont un cratère semi-immergé dans la mer qu’on ne distingue vraiment que d’en haut. Bartholomé se finit en double anse, genre cacahuète, avec un bras de terre de verdure et sur une des anses, interdite au public, l’un des hauts lieux de nidification des tortues de mer.

Le micro climat y est aussi très particulier. Il n’y a presque pas de phénomène d’érosion car les vents y sont quasi inexistants et la pluie s’arrête au sud de Santa Cruz et n’atteint jamais Bartholomé. Ainsi, pour revenir à Master & Commander, après moultes négociations, le producteur a eu le droit de faire marcher un des acteurs sur 50 mètres du versant du volcan, les traces de ses pas sont restées visibles 5 ans !


Bref, pendant 1 heure on est monté au sommet… puis comme souvent quand on monte, on est redescendu. Zodiac pour faire le tour de l’ile près de l’anse des tortues, puis retour en snorkeling pendant plus d’une heure à suivre la côte.

Toujours pas de photos du snorkeling et plus de string (une prise de conscience de notre Colombienne, à moins qu’elle l’ait mis au sale, on ne saura jamais), mais des vraies raies à observer cette fois-ci. Raie manta, raie aigle et une raie grise dont on se rappelle plus du nom. Beaucoup de requins endémiques des Galapagos aussi. De bonnes tailles (1m50 environ), mais visiblement totalement inoffensifs, des étoiles de mer géantes de toutes les couleurs et beaucoup de poissons dont notre préféré, un gros poisson arc en ciel dont on retrouve plus le nom non plus (Rainbow fish ?).

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