10 minutes pour se changer après notre snorkeling d’anthologie, et on repart sur le zodiac pour chercher nos pingouins hors de l’eau cette fois. Contrairement à la Nouvelle-Zélande, ces derniers sont plus noirs et un peu plus petits, mais ici, il y en a plein.
Outre la beauté de la côte en elle-même on s’est approché à pouvoir les toucher. Encore faut-il maîtriser le zodiac dans cette mère un peu agitée.
c’était la première fois qu’on pouvait approcher vraiment ces pingouins. Au cours du snorkeling, ils passent devant toi, mais à une telle vitesse, qu’il est difficile de les observer tranquillement. Sur le rivage en revanche, no problem.
Idem pour les nombreuses espèces d’oiseaux qui étaient ici presque toutes représentées. Cormorans, pélicans, fous à pattes bleus. Assez magique il faut avouer, d’autant que tout ce petit monde cohabite au bord l’eau dans quelques mètres carrés.
Ici, des fous à pattes bleues (ceux qui sont chargés des sardines la veille)
Les cormorans, plus expressifs que d’habitude… avec leurs ailes atrophiées puisqu’ils ne volent plus aujourd’hui.
Et alors ceux-là, impossible de se rappeler de leur nom. Ca reviendra…
On accoste ensuite sur Isabela, au même endroit ou la Calypso de Cousteau, il y a quelques dizaines d’années de cela a laissé inscrit sur la roche son nom. C’est d’ailleurs une tradition depuis les flibustiers car Tagus cove revêt le double avantage d’être une anse particulièrement bien cachée de la mer et d’être un des rares lieux des Galapagos ou on trouve de l’eau douce. Pas sous forme de sources car il n’y en a aucune sur toutes les iles des Galapagos, mais grâce à une cavité dans la roche ou l’eau de pluie, filtrée des impuretés par les minéraux de la roche, s’écoule en gouttes d’eau même plusieurs semaines après la dernière pluie.
A cet endroit, on trouve ainsi des inscriptions avec des noms de bateau et des dates remontant à 1830 attestant du passage de ces équipages qui laissaient des tonneaux sous ses cavités et y restaient quelques jours le temps qu’ils se remplissent.
Comme souvent, l’accostage se fait au milieu des lions de mer, sauf que ceux-là puent l’urine et sont agressifs. Apparemment, ce sont les vieux mâles rejetés des autres clans qui se retrouvent là. « Va falloir prendre un bain et se remettre en conditions les petits ! ».
Une demie heure de marche nous amène ensuite au sommet de l’ile, d’où on peut observer un lac d’eau salé parfaitement circulaire séparé de la mer d’une trentaine de mètres. L’illusion d’optique donne l’impression que le lac est situé plus haut que la mer mais il est au même niveau.
Il n’est alimenté que par l’eau de pluie (aucune influence des marées constatée), mais reste salé par la quantité de sel présente dans le sol qui remonte dans l’eau lorsque celle-ci est alimentée par les fortes pluies. La théorie la plus répandue quant à la formation du lac est que c’était autrefois lié à la mer et qu’une explosion du volcan voisin (situé à 15Km quand même) a projeté des roches et bouché l’accès à la mer.
Le soir, on a scruté du bateau jusqu’à la nuit les baleines et les dauphins. Côté baleine, 2 jets d’eau aperçu au loin. Rien pour les dauphins ,(
Mais très beau coucher de soleil.
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