Cette après-midi, visite de Dragon Hill, au nord ouest de l’ile de Santa Cruz.

Santa Cruz est une ile relativement désertique avec une particularité forte, c’est que c’est l’une des seules ou l’on peut observer des iguanes de terre. Les scientifiques pensent qu’initialement ces derniers sont arrivés d’Amérique du sud sur des branchages et qu’ils ont évolués en iguane marin au moment où les premières iles des Galapagos ont commencé à être immergées (cf mes explications du billet précédent). Bilan, on trouve des iguanes marins partout, mais très peu de terrestres aux Galapagos. Donc si on n’en voit pas cet après-midi, on n’en verra pas de la semaine et on rentrera « brocouilles » comme on dit dans le Bouchonois.

3 choses nous frappent d’emblée sur notre première île. Les touristes y sont invisibles, les animaux sont légions et surtout tu peux les approcher à moins d’un mètre ce qui est rarissime dans tous les autres lieux de la terre.

A notre descente du Zodiac, dans les 10 premiers pas qu’on fait, on tombe sur 6 iguanes marins, une trentaine de crabes rouges et un lion de mer affalé sur notre passage qui tournera juste la tête en ouvrant un œil quand on passera à 50 centimètres de lui.

Paradoxalement en revanche, on ne nous parlera pas beaucoup de Darwin durant notre séjour. Sans aller jusqu’à dire qu’il n’est pas apprécié ici, disons qu’il ne tient pas la vedette. Après tout, il n’est resté aux Galapagos que 5 semaines en tout et pour tout, dont plus de 2 semaines à bord et 10 jours sur un caillou minuscule.

En tout cas aujourd’hui, on verra comment les cactus de cette ile se sont protégés des iguanes terrestres en faisant pousser des épines dès la base de leur tronc.

Après avoir longé la côte quelques minutes et observé quelques flamands roses sur une lagune qui désormais ne migrent plus et sont devenus endémiques des Galapagos, on s’enfonce à l’intérieur de l’ile pour chercher les iguanes terrestres.

Sur la quarantaine d’iguanes terrestres que compte cette partie de l’ile, on en verra 5 au total aujourd’hui. Dimension moyenne 1m à 1m50, d’une couleur orangée particulièrement photogénique et adaptée à leur environnement, tandis que les iguanes marins (ci-dessous) sont plus foncés et moins colorés, se confondant avec les roches volcaniques de la côte.

Ce qui est clair en tout cas, c’est que sur ces iles, la vie est sur la côte. Oiseaux, iguanes marins et poissons sont à profusion. Mais dans les terres, rien ne pousse et à part les iguanes terrestres capables de rester plusieurs mois sans manger, rien n’y survit.

Le soir, retour au bateau pour admirer le coucher du soleil.

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