Goooooooooaaaaallll. Désolé, pas trouvé mieux pour lancer notre aventure au Brésil.
On s’envole ce matin pour Sao Paulo, mégalopole de 20 millions de personnes et qui, de l’avis général, n’a pas de grand intérêt touristique même si y vivre reste sûrement très agréable. Alors pourquoi diable donc commencer par là ?
La logistique mes amis, toujours la logistique. Avec nos billets tour du monde il faut un point central d’arrivée dans le pays et repartir ensuite du même endroit, les vols intérieurs étant pris séparément. Sao Paolo combine à la fois l’avantage d’être la plaque tournante aérienne pour Rio et Iguaçu, et nous donner l’occasion d’aller dîner avec nos potes Pierre et Aline qui vivent à Sao Paulo.
2ème question bien naturelle. Mais qui est donc Pierre et Aline ? Un couple brésilien qu’on a rencontré lors de notre tour du monde en 2010 à l’île de Pâques. On avait sympathisé à l’époque, on s’était revu 2 ans après, lors de leur passage à Paris, et on se donne de temps en temps des nouvelles. Pierre avait fondé une agence digitale, rachetée à l’époque par Digitas et il avait pris la direction de Digitas pour une partie de l’Amérique du Sud, avant de claquer la porte du grand groupe pour repartir dans une aventure entrepreneuriale. La similitude de nos parcours à l’époque nous avait rapprochés et on avait gardé le contact.
Le matin avant de partir, petite check-list de notre destination du jour. Et bien m’en prends car on allait droit sur la boulette. Comme on arrivait dans l’après-midi à Sao Paulo et qu’on repartait le lendemain matin aux aurores pour Iguaçu, Pierre m’avait alerté sur les embouteillages monumentaux de Sao Paulo. Du coup, j’avais réservé un hôtel à 2km de l’aéroport, me disant qu’on irait dîner à Sao Paulo, qu’on profiterait de la circulation fluide de la nuit pour aller vers l’aéroport, et que le lendemain on se réveillerait 6h30 au lieu de 5h30 Puisqu’on serait à 5 minutes de l’aéroport. Jusque là, sans me jeter des fleurs, c’était plutôt bien pensé.
Sauf qu’ensuite LATAM avait modifié les horaires du vol Rio – São Paulo de la semaine prochaine. On ratait alors notre correspondance Rio – São Paulo – Fortaleza ce qui m’avait obligé à tout reconfigurer et incidemment à partir de l’autre aéroport de São Paulo. J’avais ensuite du modifier également notre aéroport d’arrivée d’aujourd’hui car il fallait pour se délester de nos sacs à la consigne de l’aéroport que l’aéroport d’arrivée soit le même que celui de départ la semaine prochaine. Vous suivez ? Et dans toutes ces manipulations j’avais juste oublié de changer aussi l’hôtel de ce soir pour en prendre un à côté du bon aéroport. Les 2 aéroports étant à 2h de voiture l’un de l’autre, on aurait eu l’air malin en s’en rendant compte en arrivant. Bref, l’erreur identifiée, je change de justesse (merci booking) et nous voici donc arrivés à 16h à Sao Paolo dans l’hôtel Pullman du bon aéroport de demain.
Franchement les hôtels de chaîne on déteste d’habitude, mais là, super pro, super pratique. Rien à dire. En plus on voyage léger puisqu’on a lâché finalement noon pas un mais 2 sacs finalement. « Tudo bem» comme on dit ici. Bon moi ca me fait rire d’écrire ça car je revois la scène dans OSS 117 à Rio où le gars brésilien gay dit « Tudo Bem » à Dujardin qui a abusé de drogues et qui se rend compte le lendemain matin qu’ils ont passé la nuit ensemble. Bref, je m’égare.
Autre réflexion comme cela (décidément cette consigne à baggage m’inspire). Si à la consigne ils ne parlent ni anglais ni espagnol, ça promet pour la suite du voyage. Crainte confirmée par Pierre plus tard, d’ailleurs. Dans le Nordeste, tu trouveras pas grand monde qui parle autre chose que le portugais.
Vers 18h, départ pour Sao Paulo pour retrouver Pierre et Aline au Restau Figueira Roubaiat. Restau Grill – dans la partie chic de Sao Paulo – qui a l’originalité d’être sous un arbre gigantesque de 46m2 de canopé. On dîne avec des branches centenaires au-dessus de nos têtes. En plus de très bien manger, le cadre est vraiment très original.
Noah aura passé le trajet à demander où est Pierre et Aline en mode “où est Charlie”, puis en voyant Pierre, à redemander où est Aline (qui arrivera un peu en retard. Truc universel de filles). Puis lorsqu’Aline sera là, à l’ignorer ostensiblement, trouvant plus rigolo de courir au milieu des racines de l’arbre ou de traîner avec les voituriers. Sacré Noah, la bouffe et les restaurants, c’est vraiment pas son truc. Notre théorie c’est qu’il a l’impression de perdre son temps pendant qu’il mange donc il faut toujours qu’il fasse autre chose.
PS : c’est qui cet ado caché derrière le petit aux cheveux bouclés ?
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