Ca y est on quitte Sumatra, direction Java. Réveil 6h30, départ de l’hôtel 7h25, vol à 10h40 pour Surabaya via une escale à Jakarta. Evidemment, nous et les escales c’est toujours un poème. On aura donc 2h de retard au final, mais nos bagages à l’arrivée, on ne va pas faire la fine bouche.

Mais du coup on arrive à plus de 17h30 à Surabaya, il faut encore qu’on tente le coup avec une pharmacie, et on a encore 3h de route pour notre hébergement sur les flancs de la caldeira qui entoure le volcan Bromo, il faut qu’on mange un truc, et surtout on se lève à 2h30 du matin pour notre ascension de nuit. Vu les nuits qu’on fait, si on pouvait dormir au moins 3-4 heures…

Qu’à cela ne tienne, la chance souri aux persévérants et à la première pharmacie, je trouve tout. Le sérum phy, l’antibio (enfin pas celui du premier traitement, mais celui qui va nous gérer la fin du second traitement) et pour réduire nos sujets futurs avec Noah, j’en profite pour prendre un anti poux parce qu’il se gratte aussi la tête depuis 3 jours et que pour ceux qui nous suivent, chaque fois qu’il s’est gratté et que Virginie m’a expliqué que je ne pouvais pas comprendre et que c’était pas cela mais que c’était lié à la nature bouclesque de ses cheveux qui réagit en milieu chaud et humide, c’était bien des poux au final. 

En même temps comme Zoé et Stella avaient des poux il y a 15 jours , qu’elle les avaient refilés à Noah et que Virginie commence aussi à se gratter la tête, cette fois elle acquiesce sans broncher.

Notre chauffeur est un as du volant. Malgré cela, Noah ne dort bien sûr pas dans la voiture et quand on s’approche de Bromo, on commence à monter genre lacets de montagne. En même temps un bref coup d’œil à l’altimètre du téléphone montre qu’on vient de passer de 350 à 2150 mètres d’altitude. Et là, Noah qui n’est jamais malade en voiture, mais qui n’a rien mangé de la journée et qui est objectivement en grave déficit de sommeil se met à avoir mal au cœur. On est à 30 minutes de l’arrivée. « Noah tu penses que tu vas tenir ? ». « Oui…. Euh Noooonnnn ».

On s’arrête donc in extremis 10 minutes plus tard pour qu’il reprenne ses esprits, ce qu’il fait parfaitement puisqu’entre temps la température est tombée à moins de 10 degrés et qu’on est en short et t-shirt. Bonjour le choc thermique.

Au moins ça lui remet les idées en place rapidement, on reprend la route pour notre hôtel qui en ce moment est notre zone d’inquiétude systématique. Mais non, bonne pioche le Artotel s’avère très bien en mode lodge moderne bois et baie vitrée de montagne qui nous avait un peu étonné au début, mais comme en fait on est à la montagne…  A 22h30 Noah s’endort dans mes bras pendant que Virginie finit le sac de chaud-froid pour demain.

Loooongue journée.

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