Alors qu’on a bien écumé hier les plages du sud-est d’Oahu, on est passé à côté apparemment de LA plus belle plage, celle de Lanikai alors même qu’on s’est garé juste devant pour faire la marche de Pillox hier.
La faute à un classement dans l’ordre de visite et non d’intérêt du blog de voyageurs qu’on suit et qui avait passé en revue toutes les plages d’Oahu en les notant. Lanikai était leur plage préférée MAIS ils l’avaient mis en tout dernier.
Du coup j’étais tellement passé à côté que quand Virginie m’avait proposé après la rando des Pillbox d’y aller vu que c’était en face, je l’avais « gentiment » rembarrée au motif que vu le nombre de plages on pourrait peut-être faire plutôt les sympas en priorité.
Aussi, après notre deuxième réveil nocturne et un petit déjeuner / buffet pris aux aurores le long de la plage pour contenter notre Noah. il n’est pas 8h qu’on est déjà prêt à partir direction Lanikai (c’est ça la force des grands hommes, savoir reconnaître ses ô combien rares erreurs et les réparer immédiatement pour redevenir parfait).
on se gare presqu’au niveau du Pillbox trail d’hier, et on traverse une petite zone résidentielle bourrée de plantes exotiques.
Et en effet rien à dire, ou plutôt si. Lanikai, c’est très joli joli et Noah s’en paye une bonne tranche pendant plus de 3 heures à coups de sauts dans les vagues et parties de chat.
Après un bref arrêt à un steakhouse on part direction le jardin botanique. Côté emplacement, difficilement de faire mieux. Celui-ci se développe sur plus de 100 hectares au pied d’une ridge.
Les ridge ce sont ses falaises abruptes caractéristiques de Hawaii que Jurassik park a très bien mis à l’honneur. Côté explications en revanche on repassera un peu. De 2 choses l’une, ou alors on est très bête, ou ça manque un peu de signalétique car on a virtuellement traversé la totalité du jardin botanique sans en trouver l’entrée la première fois.
Une fois le Visitor center trouvé, on comprend mieux le système. En réalité, une route traverse de part en part le jardin botanique et le long de la route se trouve des mini-parkings en mode aire de pique-nique qui sont en fait à chaque fois des points de départ de sentiers plus ou moins longs ou de petites clairières qui mènent aux arbres remarquables disséminés dans la forêt luxuriante de la forêt. Fallait juste le savoir. En tout cas, on a tous adoré. La végétation est littéralement dingue.
Sur la marche la plus longue on a fini au bord d’un grand lac où de nombreux poissons venaient au bord de l’eau. Ca n’a pas raté, Noah a voulu jouer avec, les toucher, et a fini par tomber à moitié dedans. Mais bon rien à voir avec sa chute dans le bassin des poissons de l’aquarium de Paris au Trocadéro lorsqu’à un peu moins de 2 ans, il avait là aussi voulu attraper un poisson et l’avait serré tellement fort que celui-ci en s’échappant l’avait entraîné la tête la première dans le bassin et qu’il avait fallu le sécher au sèche-main des chiottes car on était en plein mois de décembre.
Selon le principe bien connu d’aux mêmes causes, les mêmes effets, après un réveil à 2h30 du matin, puis 3h de baignade et autant de marche dans le jardin botanique en plein cagnard, Noah s’effondre une nouvelle fois dans la voiture sur le chemin du retour.
On en profite pour régler un peu de logistique et aller chercher une carte SIM pour avoir un peu d’internet. Entre Bouygues qui se fiche bien de toi avec un forfait 1 Go à 29 € la semaine et Orange qui n’a carrément jamais activé le forfait à l’étranger on commençait à galérer un peu.
Puis arrivés à l’hôtel, on use du mot magique Ipad pour réveiller Noah et éviter le scénario catastrophe de la veille. Noah et Virginie s’offrent un temps calme dans la chambre d’hôtel (si, si ça nous arrive parfois) pendant que je perds pour la troisième fois en deux jours 30 minutes de ma vie au téléphone avec un juif orthodoxe New Yorkais qui s’est mis en tête de louer plein d‘apparts à Valloire mais qui me rend chèvre en marchandant le bout de gras sans jamais lâcher sa carte de crédit.
Ceci réglé, on décide d’aller dans un restau italien en bord de la plage de Waikiki. Au début tout semble enfin se mettre en place côté décalage horaire. On joue avec Noah avec les 9 dés qui permettent d’inventer des histoires et il a l’air assez alerte. Puis la pizza de Noah arrive et d’un coup il nous fait le coup du narcoleptique. Une seconde plus tôt il parlait avec un morceau de pizza dans la bouche, la seconde d’après il dort… avec le même morceau de pizza dans la bouche.
Et quand je dis il dort, c’est qu’on n’arrivera pas à le sortir de sa torpeur. Me voila donc à le ramener de nuit par la plage dans une moiteur étouffante avec un poids mort sur moi.
Le sable est de plus en plus mou, une petite bruine vient s’abattre sur nous et me voila en enfer pour 17 longues minutes avant de trouver la porte de l’hôtel côté plage fermée à double tour. Un Canadien de Houston va prendre pitié de nous et nous montrer un autre chemin pour rentrer dans l’hôtel alors que j’avais décidé d’escalader la grille devant une Virginie un peu dubitative.
Voila, il est 21h, je suis dégoulinant de sueur, Noah est effondré dans son lit.
Jetlag 2. Bartolis 0.
PS : Je me permet de dire Bartolis et non Bartoli-Larher, parce que Virginie en fait, elle a déjà récupéré du décalage horaire, la veinarde.
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