Après l’habituelle heure et demie de retard pour tout avion en partance d’un aéroport chinois, on arrive a Jiuzhaigu, situé à 3 500 mètres d’altitude, direction l’hôtel 5 étoiles du coin particulièrement réputé pour être sous une énorme bulle de verre de 20 mètres de haut qui donne l’impression d’être toujours en extérieur alors qu’on est dedans, le tout avec des bâtiments en Pierre brute a la manière d’une des ethnies tibétaine du coin. Remarque de Virginie : c’est comme les Center Parcs. Je t’en foutrais moi des Center Parcs à 1000 euros la nuit.

Sinon bonne nouvelle, on a enfin UNE guide. C’est quand même plus joli a regarder. La notre s’appelle Anna, sympa, mais un peu dans le genre autoritaire.Quand elle te dit qu’ici il faudrait prendre une photo, tu te sens obligé de le faire.

Réveil le lendemain matin pour la visite du parc et petite frayeur, il neige. C’est d’ailleurs la première fois de l’année et assez atypique, d’habitude les premières neiges c’est plutôt fin novembre. On s’attend donc à se les geler et à ne rien voir a cause du plafond bas. Bof pour les photos.

Et en fait c’est plutôt l’inverse qui se produit. Jiuzhaigu est classé au patrimoine mondial pour ses 45 lacs et 140 cascades aux couleurs bleu turquoise et vert émeraude (pour les cinéfiles c’est là qu’a été tourné le film chinois Hero ou le mec poursuit une nana en marchant sur les cimes des arbres et sur les lacs).

Première bonne nouvelle, la couleur des lacs provient des minéraux donc qu’il fasse beau ou pas cela ne change rien.

Deuxième bonne nouvelle, il ne neige en fait qu’au delà de 2 800 mètres ce qui fait que dans la même journée on a vu des lacs sous la neige…

Et 30 minutes après, d’autres lacs avec les forets teintées de toutes les couleurs automnales, qui avec les reflets sur les lacs en jette franchement.

Bref on s’est régalé toute la journée…. Sauf a midi, bouffe dégeulasse.
Chapeau aussi pour l’organisation chinoise. 10 000 touristes par jour visitent ce parc, et même si on a un peu souffert du monde par moment (surtout quand les routes étaient gelées et que tout le monde manquait de se casser la figure en marchant), tout est réglé comme du papier à musique. C’est sûr, la Chine, c’est pas un pays latin.

%d blogueurs aiment cette page :