Aujourd’hui, c’est Cahuita. Cahuita, c’est le nom du parc national 20Km au nord de Puerto Viejo. 6 Km de bord de mer (12 aller-retour) à pied pour aller de Puerto Vargas à Cahuita.
Arrivés au petit parking désert pour déposer la voiture, une colonie de vingtaine de singes hurleurs donnent de la voix dans les arbres.
C’est ce qui s’appelle se la couler douce. Allongé au soleil, 20 mètres au-dessus du sol… Hakuna Matata ou comme on dit ici Pura Vida !
Le reste de la marche est une succession de rencontres de singes, principalement des capucins qui mangent sur des arbres à hauteur d’homme en bord de mer.
Ils montrent vite les dents (surtout quand ils sont deux) quand tu les approches de trop près, mais au final, ils s’habituent vite à ta présence et retournent à leur préoccupation principale : manger.
Autre rencontre amusante, l’écureuil que tout le monde connait dans les dessins animés, genre l’Age de glace (oui on sait c’est peut-être pas un écureuil bla bla bla, mais il a une noisette). On l’a vu trouver sa noisette sur le sol, dévaler l’arbre pour la prendre, remonter à tout vitesse avec, la grignoter sur une branche à 1m de nous en nous regardant inquiet, la faisant tourner à 200 à l’heure entre ses doigts comme si elle allait s’évaporer, puis la faire bêtement tomber par terre, nous regarder, et partir en courant, navré d’avoir perdu la fin de son déjeuner.
On a aussi vu un mapache, malade visiblement, qui faisait bien de la peine et qu’on aurait bien amené au refuge si on avait pu.
Sur le retour de la ballade, alors qu’on revenait au parking et qu’on voulait voir si par hasard les singes hurleurs étaient toujours là, Virginie (alias désormais œil de lynx) spot en bas de l’arbre 3 espèces de ratons laveurs. A moitié planqués dans les buissons, ils sortiront régulièrement leur tête pour nous surveiller de coin de l’œil avant d’adopter la technique dite de l’évasion multiple : 2 qui grimpent dans l’arbre, pendant que le troisième prend la poudre d’escampette dans la direction opposée.
Mais c’est pas grave, parce que sur le même arbre, en levant la tête, on tombe sur un paresseux à 2 doigts qui, lentement, mais sûrement, avance à l’horizontal sous une branche pour chercher à bouffer. Ce qui est bien avec lui, c’est qu’il n’a pas besoin de forces pour cela, l’ensemble de son corps est une espèce d’énorme colonne vertébrale, il n’a donc aucun effort à produire pour se suspendre à l’arbre. Pratique non ?
Et à 3m du paresseux, toujours dans le même arbre, une maman singe hurleur avec son petit de quelques semaines à peine. Plus dure à observer, elle ne nous lâche pas du regard et nous tourne le dos en permanence pour nous cacher son petit de la vue. Mais comme on est sioux, avec Virginie d’un côté et moi de l’autre, on a chacun pu à notre tour les regarder.
Retour vers 14h cette fois, toujours avec en tête de reprendre une ceviche de Mahi Mahi. Là, l’hôtel a eu quelques ratés. Ils nous ont confondus tous les plats entre la carte du midi et du soir. Bilan, on a eu les plats étalés sur 1h30 avec tous les ingrédients mais jamais dans le bon ordre, ni dans le bon plat. A la fin, résignés, et ayant enfin compris ce qu’on voulait même si entre temps on avait tout mangé, ils nous ont proposé de nous offrir les « bons plats » ce soir au dîner. Entre 15h et 20h on mangera donc 7 ou 8 plats en tout. Heureusement qu’on fait de l’exercice tous les matins !
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