7h30, c’est l’heure de quitter le Lapa Rios. La veille au soir, on a dîné dehors sur la terrasse avec Tedd, Ella, Dan et Jane jusqu’à pas d’heure. Le réveil est un peu difficile. On a passé 5 jours magnifiques. Seul bémol, pas vu de paresseux, pas pris de photos de macaos. En même temps, la jungle c’est pas un zoo. On peut pas tout avoir.
Quoi que… 15 minutes avant d’atteindre l’aéroport qui doit nous emmener à San José, on tombe sur un couple de macaos ! Enfin ! On stop la voiture, juste le temps de prendre une photo et de les filmer. Reste plus que les paresseux, qu’on ne verra malheureusement pas au Corcovado.
Après un vol très tranquille jusqu’à 5 minutes de l’arrivée (un peu de montagnes russes sur la fin, mais que Virginie a très bien supportées), on se dépêche de choper notre voiture de location, direction Puerto Viejo, à la pointe sud est du Costa Rica, à la frontière du Panama.
4 heures de routes qui vont se transformer en 6h car pour vaincre notre malédiction des volcans du Costa Rica, on va faire un détour pour tenter de voir le cratère de l’Irazu, plus haut volcan du pays, qui culmine à 3 500m.
Autant les routes du Costa Rica laissent à désirer par rapport à l’équateur, autant elles, elles montent jusqu’en haut des cratères. C’est l’héritage du touriste américain probablement qui a une nette préférence pour le moindre effort par rapport au touriste qui vient en équateur pour faire 7h de grimpette de nuit pour arriver au sommet. Enfin, dans ce cas, ça nous arrange parce qu’on aurait pas vraiment eu le temps d’aller en haut en partant à 11h de l’aéroport.
En haut de l’Irazu, on enregistre notre première victoire sur les éléments météorologiques du nord du Costa Rica (au sud, on a eu que du très beau temps). Le soleil est au rendez-vous.
Pour accéder au cratère principal, on marche d’abord sur une grande plaine circulaire (probablement le cratère originel) entièrement recouvert de cendres. C’est de là qu’on observera à partir du bord de cette esplanade, en contre bas, un premier cratère, puis le cratère principal.
Le cratère principal qui mesure 1000 mètres de diamètre pour 300 mètres de profondeur avec une lagune vert émeraude au fond, est magnifique. Les photos moins en revanche (on est quand même bien maudit pour les volcans). En les checkant le soir, sur la cinquantaine de prises, elles sont presque toutes blanches. Inexplicable. Le grand angle a tout blanchi alors qu’on a fait des photos en mode auto, en manuel… et celles avec le zoom sont plus que moyennes. Caramba, faudra donc vous contenter de celles-là, ou alors de venir voyager en vrai. Le blog ne peut pas tout retranscrire de toute façon.
Les 4 heures de route qui suivent pour rejoindre notre hôtel, le Caméléon à Puerto Viejo, nous laissent dubitatifs. Après 1H30 de descente très jolie dans les collines à redescendre l’Irazu ,
… on se fait 1h30 de route blindée de camions qui viennent charger ou décharger leurs cargaison à Limon, le plus grand port côté caraïbes du Costa Rica. Et quand on quitte enfin cette route pour bifurquer au sud, on se retrouve en pleine nuit à rouler sur une route défoncée.
On arrive éreintés, sur un bord de route à notre hôtel. Le voiturier nous demande si on a une réservation. Ca promet, d’autant que 20 minutes plus tard, on se rendra compte que les photos de l’Irazu sont foirées…
C’est quand même notre dernière destination avant le retour, et on y reste quelques jours. On n’en parle pas trop entre nous à table, mais on n’est pas rassurés…
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