Aujourd’hui, 3h de catamaran à longer la côte ouest de l’île jusqu’à la baie de Sancho pour y déjeuner et faire un peu de snorkeling. La baie de Sancho a été classée 2 années consécutives plus belle plage du monde selon TripAdvisor. Que c’est agaçant de devoir s’arrêter la bas !

Pour le snorkeling, pas de masque intégral pour Noah à bord du catamaran, mais on nous avait indiqué dans le village où en trouver. Hier soir on y a donc été, mais il s’est avéré qu’il n’y en avait pas non plus. Serviables, ils nous ont orienté vers une seconde échoppe … qui en fait n’en avait jamais eu, mais qui nous a orienté vers une troisième boutique, qui cette fois en avait dans la vitrine. Mais renseignement pris, le gars s’était absenté et reviendrait d’ici 1 heure. Bref, on avait fini par revenir plus tard et récupérer le précieux masque. Try, try and try again.

Noah étant équipé, au tour de Virginie. Qui dit Catamaran, dit risque d’être malade en mer. A cette période, la houle est forte. C’est super pour le surf, moins pour les âmes sensibles. J’avais pensé un temps cacher cette information pour ne pas stresser Virginie, mais selon le droit désormais à peu universel des humains à disposer de leur propre corps, j’avais fini par le lui dire. Du coup ça l’avait un peu stressée (rapport à la dernière fois ou elle a gardé son mal de mer 5 ans), donc j’avais délivré la seconde information que le gars m’avait donné à savoir le nom du médicament à acheter contre le mal de mer. On alla donc acheter le médoc en préventif qui heureusement ne nécessita de ne visiter cette fois qu’une seule pharmacie.

Je reviens donc à notre sortie en bateau. Réveil 7h30, pour un départ de l’hôtel à 8h30. A 9h30 on est sur le bateau. Le catamaran est de bonne taille, mais on est que 15 personnes. Noah nous dit que c’est la prmeière fois qu’il prend un bateau avec 2 coques et est très excité. Zones d’ombres pour se protéger du soleil sur le catamaran ? A peu près autant que ce que cache un string brésilien.

On lève l’ancre, direction la pointe nord. Pleine mer. Grosse houle. Premier médoc pour Virginie. 

Noah lui, ca ne lui fait rien de rien. Cet enfant est vraiment tout terrain.

On s’approche des différents îlots qui constituent la pointe, puis on revient sur nos pas pour longer la côte ouest de l’île sur un axe Nord -sud. Très rapidement on croise une horde de dauphins. On n’a pas le souvenir avec Virginie d’en avoir vu autant d’un coup. Une colonie de peut-être 30 à 40 individus. 

Comme toujours, les dauphins sont joueurs. Un petit groupe se détache et vient se positionner devant le bateau et se cale pile poil à notre vitesse nageant 50 cm devant les coques. Noah est aux anges. Les dauphins viennent lui souhaiter son anniversaire.

On poursuit notre route pour atteindre 2 grandes grottes qui rugissent lorsque les vagues s’engouffrent dedans.

Plus loin, on aligne les paysages de carte postale. Des baies, des plages, des vagues énormes. C’est une bonne façon (la seule en fait) de découvrir ses paysages vu la végétation luxuriante du coin qui rend les randos à pied quasi impossibles.

On affronte en revanche une houle latérale. Virginie avait fini hier avec un début de mal de mer juste en faisant du snorkeling. Du coup, hop, 2ème prise de médicament. A défaut de 1 mars et ca repart, je dirai 1 médoc et ça toussote.

A la baie de Sancho, Virginie découvre qu’on ne va pas accoster sur la plage mais mouiller à une cinquantaine de mètres du bord.

Ce n’est pas impossible d’aller sur la plage, mais du fait des fortes vagues, on nous le déconseille avec Noah : « Vous arriverez sûrement à atteindre la plage, mais pour passer la barre au retour ce sera une autre paire de manche, les vagues font de 1,50 à 2m ». 

On a donc 2h entre le snorkeling et le temps pour manger sur le bateau. Notre la peste et le Chloéra, dur de choisir pour Virginie. Mais comme elle ne se voit pas tenir 2h sur le bateau au mouillage, va pour le snorkeling.

Il se fait directement du bateau sur une houle bien formée. On prend le masque intégral de Noah et là, c’est balo, il manque une pièce pour le fixer correctement. Il y avait 2 masques identiques dans la boutique. Il était tard et on en avait un peu marre de courir toute la ville. On a essayé le premier, puis pris le second qui était moins crade sans l’essayer. Mauvaise pioche.

Du coup on allège l’équipement. On prend chacun un gilet de sauvetage et juste un masque. Pas de palmes pour Noah mais on chope une frite pour faire office de bouée pour le tracter plus facilement. Noah a un peu plus d’expérience maintenant donc il accepte le masque, mais du coup sans tubas il va juste plonger la tête dans l’eau quelques secondes. 

On se jète à l’eau du bateau, on nage tous ensemble et Noah est content. Il cherche des poissons. Le snorkeling en revanche tourne vite court. D’abord, le mal de mer de Virginie ne s’améliore pas vraiment car la houle est importante. Près du bateau c’est du sable donc peu de poissons. Les rochers sont là ou il y a du courant donc avec Noah c’est un peu juste de trop s’approcher. J’aperçois juste un requin rapidement alors au bout d’un moment on décide juste de barboter près du bateau pour se rafraîchir.

Ils ont préparé un petit buffet. Pour une fois Noah se régale et ne cesse de se resservir, tandis que Virginie, elle, déguste dans son coin (mais dans le mauvais sens du terme).

A peine a-t-on fini de manger que le temps vire à la tempère en quelques minutes et on se prend une pluie tropicale des familles. S’il y avait à peine la surface d’un string pour se protéger du soleil, inutile de dire qu’il n’y a guère plus de place qu’un tanga une fois qu’on s’est débarrassé de tout ce qui était inutile pour gagner de la place.

Heureusement, on ne dit pas les femmes et les enfants d’abord pour rien. Noah bénéficie d’une place à peu près protégée pour peu qu’on le porte et qu’on se colle contre un truc qui lui, ruisselle de flotte, pour éviter le gros des bourrasques de pluie et de vent qui s’abattent sur le bateau.

On lève les amarres et malgré la tempête on reprend la route du retour. Le passage d’une des pointes de l’île s’avère coton. Noah, mort de rire qu’on doive se cramponner tant bien que mal pendant que le catamaran joue aux montagnes russes. Puis au bout d’un moment, il finit presque par s’endormir dans mes bras.

Le temps de rentrer au port et la tempête s’est calmée. Il est 14h30, on est bien rincé. L’après-midi se passera à récupérer. Ce soir, on décide de retourner au premier restau, le Mergulho. Le plaisir de créer une mini routine dans 38 jours de voyage ou chaque jour a été différent du précédent.

En rentrant à l’hôtel, Noah retrouve son petit crabe en Légo qu’il a eu pour son anniversaire et qu’il a construit immédiatement. Je ne sais pas pour vous, mais moi, les sourires de Noah, ils me font littéralement fondre.

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