Depuis le tremblement de terre de 2008, la réserve de Wolong est en reconstruction. Pour faire nos 2 jours de volontariats de pandas, on avait le choix entre Chengdu et Ya’an. On avait opté pour Ya’an, « petite ville » d’1 million d’habitants à 2h30 de Chengdu. Bonne pioche Aucun touriste dans la réserve (pour être plus précis, à notre avis moins de 50 en même temps dans toute la réserve, alors quand tu revêts la tenue réglementaire du « volonteer work », soit combinaison grise avec le badge des volontaires et les gants orange, et que tu passes de l’autre côté du décor dans les zones interdites aux touristes, tu es virtuellement seul. Ainsi le premier jour on sera 4 à 6 volontaires, le deuxième, on ne sera carrément que tous les 2.
Côté affectation, on a tiré le gros lot. On fera notre volontariat au Kinder garden. Et oui, c’est la nurserie des pandas. Au menu, 5 femelles pandas dont 2 avec un petit de 6 mois environ. Déjà que les pandas c’est chou, alors là c’est le craquage total, d’autant qu’à côté, il y a la tribu d’une dizaine de bébés pandas de 1 an (on dirait la sortie de la maternelle) et un panda de quelques semaines dans une couveuse.
On ne savait pas trop à quelle sauce on allait être mangés, et bien, le volontariat en Chine, c’est hyper relax. Passé la première demi-heure le matin à ramasser du bambou et des crottes de pandas le premier jour, et nettoyer le sol et fenêtre du bâtiment abritant les pandas le second, notre rôle se limite à leur filer à manger…. Toutes les 2 heures. On a donc tout le temps pour en profiter, les observer et se balader dans la réserve. Le pied.
En plus chaque panda à ses petites habitudes et ses signes distinctifs. Lili à une petite langue rose qu’elle rentre et sort en permanence. Xin Zhu la doyenne a une grosse langue et passe son temps à se lécher les babines. Régulièrement, elle se met aussi debout et fait une pirouette sur elle-même. Elle est aussi championne du monde du décorticage de bambou. Mansion arrache et bouffe d’énormes planches de contreplaqué qui traîne dans sa cage. On dirait Diogène dans son tonneau demandant de s’ôter de son soleil. C’est est clairement la moins commode. Reste les 2 femelles avec leurs petits avec chacune une façon bien à elle de les prendre dans leurs bras et de les léchouiller pour les nettoyer.
En revanche, elles ont toutes un point commun. Elles n’ont pas besoin de se faire prier pour venir manger. Dès qu’on approche les bâtonnets de bambou / vitamine / je sais pas quoi, elles s’assoient sur les fesses, collent leur museau au barreau et attrapent délicatement dans la bouche le bâtonnet qu’on leur temps avant de le prendre de la main droite et de le manger de la main gauche.
Même sort pour les carottes, pommes et autres victuailles.
0 Commentaire
Pommereau
Trop mimi !
Dès qu’on pourra retourner en Chine,
on enmenera nos kids les voir ;))
génial aussi le choix de musique pour la séquence gratouille du panda 😉
Astrid
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