Depuis Bernard et Bianca, l’un des tout premiers Walt Disney, l’albatros était l’oiseau qui nous faisait rêver. Mais si, rappelez-vous. Les 2 souris Bernard et Bianca partent sur le dos d’un albatros légèrement bourré qui porte des lunettes d’aviateur et une boîte de sardine en guise de cockpit sur le dos. On s’égare un peu, mais pas tant que ça car c’est le côté mal habile de l’albatros qui avait été mis en exergue au moment du décollage avant de devenir majestueux dans les airs. Fallait qu’on vérifie !
Au final, pas du tout. D’abord l’albatros fait bien 3m d’envergure, mais ce qu’on ne savait pas, c’est qu’au sol, ou posé sur l’eau, il fait près d’1 m de haut ! Donc il reste pas si mal proportionné même si dans les airs, on voit qu’il a des ailes à faire pâlir un A380.
Je saoulais Virginie donc depuis le début de la matinée pour voir le centre d’observation des Albatros situé à 45 min en voiture de Dunedin sur Otago Bay, l’une des seules colonies de Nouvelle-Zélande. Et là, patatra. Les « Birds » comme Virginie les appelle, s’occupent de leurs petits nouveaux nés, donc interdiction de les observer (et donc de les emmerder). L’observation se réduit à la boutique de souvenirs. Aaaaargh !
Mais deuxième espoir, la croisière de 1h30 sur un petit bateau à moteur qui passe pas loin du centre d’observation, au départ, on le pensait surtout pour voir des phoques et autres pingouins.
Bonheur, côté pingouins et phoques, on est ressortis limite « brocouille » comme on dit dans le bouchonnois, mais on a pu suivre pendant toute la durée de la croisière près d’une dizaine d’Albatros, et surtout, en allant en pleine mer, on a pu les observer au moment de la pèche, et donc les voir décoller une fois posés sur l’eau. C’est comme Jésus. Pour décoller, ils marchent sur l’eau 5 – 6 pas le temps de déployer leurs ailes, et puis après, c’est un avion de chasse.
On en a même fait une vidéo, mais comment dire. 2m de houle donc entre le bateau qui tangue et l’oiseau pas franchement immobile au décollage, on a le début, la fin et entre il faut être très imaginatif. Mal de mer s’abstenir au début donc, mais on vous a mis les photos du décollage dans la foulée de la vidéo pour le ralenti. On fait ce qu’on peut !
Bonne nouvelle. Grâce au couple de français qu’on a rencontré sur Ayers Rock et au merveilleux cadeau qu’ils ont fait à Virginie (un bracelet qui fait un point d’acuponcture sur le poignet), non seulement Virginie supporte mieux les petits avions, mais en plus elle a aussi supporté la forte houle aujourd’hui. Ouf !
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Philippe Aknin
Pas si mal, j’ai vomi qu’une fois
Bises
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