7h30. Sentiment de décalage horaire : aucun. Fatigue : franchement ca va surtout que dès qu’on ouvre les rideaux on se rappelle qu’on n’est plus à paris ;)`
Petit déjeuner avec vue sur le lac, et à 8h30 on met les voiles pour le CHILI.
Le chili ? Là vous avez peut-être l’impression d‘avoir raté un truc parce qu’on vient d’arriver en Argentine, et voila qu’on part déjà pour le Chili. En fait, la Patagonie est à cheval sur l’Argentine et le Chili, mais le parc national Torres del Paine ou l’on va séjourner plus d’une semaine se trouve au Chili même s’il borde la frontière argentine.
On part donc pour 5h de route. Depuis la veille, Noah s’était mis en tête de voir un renard et avait un peu tourné en boucle sur le sujet depuis la sortie de l’aéroport. Nous, je ne sais pas pourquoi, on s’était mis en tête qu’il n’y en avait pas dans la région. Bilan des courses, après 20 minutes de voiture on tombe sur un renard. Noah 1, parents 0. On était tellement surpris qu’on n’a même pas pensé à le prendre en photo. Si c’est le seul du séjour, tant pis pour vous, on sera les seuls à l’avoir vu.
Si on avait peur que notre petite tête blonde s’ennuie en voiture, l’avantage, c’est qu’en moins d’une heure, sur la route principale, on a déjà croisé des guanacos en veux tu en voilà, un renard et même un nandou (petite autruche). Pas de doute on s’enfonce bien dans la Patagonie profonde.
Aprés 2h de route, il est temps de faire une petite halte Dans la bourgade d’Esperanza, l’un des derniers endroits où l’on peut se ravitailler en essence. Ce qui s’annonçait comme une halte sans grand intérêt, qui va se transformer en show musical endiablé digne des futures animations du camping de Benoit et Valoche. Un food truck jaune d’empanadas a mis une sono d’enfer au milieu de la halte d’autoroute et Noah part dans une danse frénétique entre les camions et devant le food truck.
Toutes les bonnes choses ayant une fin, notre chauffeur nous fait signe qu’il est temps de reprendre la route. Grace à Noah, et sa joie de vivre habituelle, on n’a pas vu le temps passer. Merci Noah !
On reprend la route et 2h plus tard on franchi la frontière avec le Chili. Avoir un chauffeur s’avère des plus utiles car il nous fait éviter toute la queue. Il y a en effet 2 postes frontières à passer, distants de quelques kilomètres l’un de l’autre, et dans les 2 cas, il y a beaucoup de monde. Il prend nos passeports, on attend dans la voiture, puis il revient nous chercher, nous fait passer par une file spéciale et 3 coups de tampons plus tard devant un Noah qui n’aime toujours pas les contrôles aux postes frontières, nous voilà repartis.
Noah est toujours de bonne composition. Les guanacos sur la route nous ont aidé, mais après autant de trajet en 48h, on va savourer notre petit coin de paradis dans lequel on va séjourner 4 jours.
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