Contrairement au Chili ou on faisait des marches de 3 à 5 heures par jour, ici on se ballade beaucoup en 4×4 et avec des stops réguliers pour observer le paysage. On débute ainsi la journée en traversant le désert de Siloli.

Brève rencontre avec le lapin local, le Wiscatcha (orthographe incertaine). Celui-là apparemment, bien que sauvage, a compris qu’en restant pas loin de ce chemin en terre, il y avait matière à avoir du biscuit gratos. Bilan, il s’est approché à 1m de la voiture…  et Virginie, chose rare au moins avec les humains, a partagé son 4h !

Puis route vers la Laguna Chiar khota qui a la particularité de contenir énormément de souffre.

On a passé plus de 2 heures entre la laguna Honda, Canapa et surtout la laguna Hedionda (ou l’on a pique-niqué) à observer des milliers de flamands rose. Pour le film des flamands en plein vol, comme hier on est rentré bredouilles, mais Virginie les a quand même chopé en vol avec l’appareil photo. C’est con à dire, mais malgré le nombre ils passaient leur temps à manger et comme ils n’ont virtuellement pas de prédateurs, on ne les voyaient que marcher ou voler sur quelques mètres.

On s’est dirigé ensuite vers le fameux Salar de Uyuni (usurpation du nom on trouve au passage car Uyuni n’est pas sur le Salar mais à une vingtaine de kilomètres), ce qui nous a permis d’observer de très belles vues d’un volcan en activité (dont on a oublié le nom) et de passer à travers une mer de coraux fossilisés (le salar était originellement le fonds d’une grande mer aujourd’hui asséchée). Ces coraux étaient tous fortement penchés dans le même sens, témoin à cet endroit d’un très fort courant marin.

Volcan en activité

Mousse récoltée pour faire du combustible

Mer de corail fossilisée

Comme presque partout en Bolivie, les lignes de chemin de fer sont devenues tellement vieilles qu’elles ne sont quasiment plus utilisées.


On passe la nuit à San Pedro de Quemez à l’hôtel de Piedra (3 700m). Une nouvelle fois, charmant hôtel donnant sur un petit enclos de bébés lamas et leurs mamans (dont un lama tout blanc né la semaine dernière). En début de soirée, direction le petit village ou on a pu assister au début de 3 jours de fête destinés à fêter la remise des diplômes des 14 élèves de terminal (il n’existe pas de diplôme comme le bac, mais un système de notation continue). Ambiance salle des fêtes avec une musique criarde pour annoncer chaque élève. Comme les boliviens sont tous petits, en étant au fond de la salle on a globalement pu suivre la remise des diplômes. Virginie a été très jalouse des nombreuses peluches (certaines énormes) qu’ils ont reçu de la part de leurs proches.

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