Après une heure de “petite balade” le matin pour visiter le temple de Cherri (orthographe plus qu’incertaine), comprendre le même genre que pour atteindre le Tiger Nest (2 km de marche, 800m de dénivelé), repos à l’hôtel l’après-midi jusqu’à 17h30 pour notre concert privé de musique Bhoutanaise.

Explications :
La veille, on voulait dîner dans la ville et Nima nous emmène dans un appartement / hôtel (comprendre studios loués pour des périodes longues dans une structure hôtelière).  En attendant l’ascenseur, on fait la connaissance de Jane, prof californienne qui revient au Bhoutan pour la troisième fois et qui s’apprête à y rester 3 mois. Objectif de son voyage : comprendre et conserver une trace du patrimoine musical du Bhoutan. Un excès de politesse des 2 côtés nous fera rater l’ascenseur une nouvelle fois, prolongeant la discussion et nous voilà invités le lendemain dans son appartement pour un concert très privé (juste nous deux) donné par un des grands musiciens du Bhoutan avec lequel elle travaille.

A 17h30, on tape donc à sa porte.  On est adorablement reçu comme seuls les américains sont capables d’une hospitalité si rapide et sincère. Et on enquille notre premier verre d’alcool de riz en attendant que le musicien arrive. Celui-ci arrive directement du palais où il vient de jouer pour le roi. Difficile de lui en vouloir. Après tout, nous ne sommes que des roturiers.

Son instrument dans une main, un sac dans l’autre, il nous montre les cadeaux qu’il a reçu du roi pour avoir passé la journée avec lui. Un t-shirt à l’effigie du roi, un petit bracelet, une montre Tissot et une enveloppe avec de l’argent. Jane est contente pour lui. Tout entier consacré à sa musique, il joue régulièrement pour rien. Il faut dire qu’au Bhoutan, être musicien n’est pas vraiment considéré comme un métier « noble ». Lui, il a été 3 ans numéro 1 de notre équivalent du TOP 50, mais il attribue cela surtout au texte de sa chanson dédiée à Bouddha qui a touché les cœurs des Bhoutanais.

Discussion hyper sympa sur les coutumes musicales du Bhoutan entrecoupées de musiques jouées sur un Drangyen. Assez loin de nos goûts occidentaux, mais très agréable à entendre en tout cas. Longue vie à la musique Bhoutanaise.

Et pour clôturer la soirée, on ne résistera pas à se faire notre premier repas non Bhoutanais en compagnie de Jane : des spaghettis bolognèse et milanèse. C’était bien sur la carte (seul restaurant du séjour avec une carte il faut préciser) et, alors qu’on est servi en 30s d’habitude. On a attendu cette fois-ci près de 30 minutes. Le temps probablement de trouver la recette des spaghettis qui n’avaient jamais dû être commandés. Un des premiers vrais dîner de Fred depuis longtemps !

0 Commentaire

  • Anouk
    Posted 17 octobre 2010

    Quel plaisir de voir une photo de Frédéric où on le reconnaît ! Je suis rassurée .
    Il avait le même air épanoui pendant sa cure de calories aux Ménuires .

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