Toutes les bonnes choses ont une fin parait-il. Et en effet, notre séjour au Botswana s’arrête ce matin, et il va bien falloir nous résigner à regagner Paris après une escale à Johannesburg.

Mais aucune raison de ne pas en profiter jusqu’au bout. Notre vol qui part de Katane ne partant qu’à 14h, on opte pour un dernier safari avec réveil à 5h30 et on embarque avec nous nos bagages comme ça on ira direct de la réserve de Chobe à l’aéroport.

On ne change pas une équipe qui gagne, aussi Noah est habillé comme de juste sous la couette, ce qui fait qu’il gardera jusqu’à Paris son haut de pyjamas qu’il n’a jamais voulu retirer dans le froid matinal, et dont on ne se rendra compte qu’une fois arrivé à Paris qu’on a oublié ensuite de le lui retirer.

Pour ce dernier safari, on a décidé de poser un peu l’appareil photo, sauf scène extraordinaire, et de  profiter des troupeaux d’animaux sur la rive de la rivière Chobe baignée par le soleil matinal. Plus particulièrement un groupe de babouins qui sont toujours aussi plaisants à observer – à moins que ce ne soit plutôt eux qui nous observent à la réflexion.

Puis sur radio safari, Quentin entend qu’un lion a été aperçu dans la plaine. Alors on décide d’aller voir histoire d’en voir un dernier avant de partir. Le lion est en fait un jeune mâle et sa mère qui comme souvent sont en mode « Statue » observant la plaine alentours. Puis la lionne se lève pour regagner un point haut sous l’ombre des arbres. Le mâle ne semble pas ravi de devoir suivre sa mère mais finit par le faire après quelques minutes, résigné, un peu comme quand Noah finit par nous rejoindre quand on quitte une aire de jeux après l’avoir appelé à l’ordre 10 fois sans succès.

Alors qu’on s’apprête à partir, un touriste en 4×4 a trouvé le moyen de s’ensabler comme il faut – ça, ca arrive – mais l’a fait à 20 mètres devant nos deux lions qui sont partis pour rester là toute la journée maintenant que le soleil se met à chauffer. Ca craint.

Quentin qui a déjà 2 sauvetages à son actif depuis hier s’y colle à nouveau. Une autre jeep vient se mettre en travers pour cacher à la vue des lions le fait que Quentin est en train de sortir du véhicule pour accrocher la sangle (ce serait dommage qu’il finisse en casse-croûte), puis quelques minutes plus tard, nos touristes sont désensablés et la vie reprend son cours.

On va se prendre un petit déjeuner le long du fleuve. Quentin en profite pour nous montrer comment on se brosse les dents dans le bush. On prend un bout de bois de cet arbre là (dont le nom m’échappe désolé), on écorche l’écorce et on se frotte dents et gencives avec. Noah n’a pas adoré, mais a essayé quand même. c’est déjà ça. IL en profite du coup pour se faire la malle et se faire des châteaux de sable sur la piste.

A 20 minutes de l’heure qu’on avait fixé pour quitter la réserve pour rejoindre l’aéroport, on croise un autre lion dans le bush en bordure de plaine, puis juste après, un hippo – seul – qui avance vers le lion sans se douter de rien.

L’occasion est trop bonne pour ne pas tenter notre chance Si on voit le lion attaquer l’hippo, comme dit Noah, ça vaut au moins 1 000 points, ou 2 points car 2 animaux. Bon parfois Noah quand il s’excite il déconne sur les chiffres.

Quentin qui a lu la trajectoire de l’hippo, opère en trombe une opération de contournement pour se positionner dans l’axe exacte ou le lion risque de le repérer du bush, puis en voyeurs macabres que nous sommes, et malgré notre timing serré pour ne pas rater l’avion, nous voici à attendre de voir bondir le lion hors du bush pour attaquer notre hippo…..

Et la je vous le donne en mille, roulement de tambour….. il se passe….. rien du tout.

Notre lion était en mode gros roupillon donc n’a probablement jamais su qu’un hippo sans défense était à sa portée. L’hippo qui n’a pas vu que sa vie venait de passer à un fil continua de brouter l’herbe, avant de rejoindre un point d’eau ou il ne risquera désormais plus rien.

On aurait pu finir notre dernier safari en fanfare, mais Noah est philosophe. D’abord ici, ce n’est pas un zoo, ni un film hollywoodien. Ensuite, il est quand même content pour l’hippo, car c’est quand même un cousin d’Oscar (vous savez, l’hippo), le mangeur de saucisse.

Allez, c’est pas tout mais il faut y aller maintenant. Sur le retour, le compteur animalier de Noah est bloqué à 651. il est vert car il veut arriver au moins à 660. Il voulait au départ atteindre 666, le petit diable, mais il a opté pour un chiffre rond plus réaliste vu le peu de distance qui nous sépare de la sortie de la réserve.

O ressort l’appareil photo, et à la faveur d’éléphants, de girafes, d’impala et d’hyppotrague qui sont autant d’occasion pour Noah de leur dire révérencieusement au revoir, on arrive à 658 au moment de sortir de la réserve.. Les boules !

Aucun singe en vue à la barrière du parc alors qu’il y en a souvent d’habitude. Puis alors qu’on sort définitivement du parc, Quentin s’arrête et fait demi-tour. il avait oublié un paquet apparemment.

Pendant qu’on attend, bam ! On voit des impalas. 659.

Les 20 minutes du trajet vers l’aéroport vont nous tenir en haleine mais on ne verra jamais le 660ème animal. Noah est dépité. Virginie alors lui rappelle qu’il n’a peut-être pas compté un groupe d’impalas ce matin près de la rivière. Noah s’en accommodé. Va pour 660. L’honneur est sauf.

Au moment de quitter Quentin, on fait tous une photo pour se rappeler du séjour. C’est sympa.

Et là, Quentin sort un petit sac plastique qui était ce qu’il avait été recherché en sortant de la réserve, et le donne à Noah. A l’intérieur, le maillot de foot à sa taille de l’équipe du Botswana. Trop cool. Noah est super content et l’enfile sur son maillot des Springboks.

Ca va changer des équipes de foot au parc ou tous les enfants ont le maillot de Mbappé. 😊

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