Aujourd’hui, pas de mots, juste des photos de notre journée de repos au Jaguaribe lodge a Fortim. Nous sommes au bord de la mer sur un spot de kite surf réputé. C’est jour off pour tout le monde.
Aaaaaaahhhh ça fait du bien.
Piscine, ballade sur la plage, 3 heures de sieste bien méritées après l‘épopée de la veille, jouer dans les vagues et coucher de soleil. Le tout dans un endroit ou l’on était absolument seuls au monde.
J’ai presque cru à ma journée off sans avoir à écrire une tartine, mais voila que Virginie insiste pour que je vous raconte ce qui m’a mis KO à Rio pendant 3 jours. Maintenant que ça commence à aller mieux je m’y colle.
Il était une fois, dans une contrée fort fort lointaine (Foz de Iguaçu), une princesse (Virginie) se piqua non pas avec un rouet, mais en marchant sur une abeille. Moins gourdasse que la belle au bois dormant, elle retira le dard et 10 minutes après on en parlait plus.
Le lendemain, alors que le prince (moi) déambulait dans ses jardins, il senti également une douleur fulgurante, mais cette fois-ci à l’avant bras ( les princes sont plus douillets que les princesses). Ne voyant toujours pas de rouet à l’horizon, le prince regarda son bras et vit alors un énorme dard enfoncé dedans (c’est connu les princes pensent toujours avoir la plus grosse). Une fois qu’il l’eu courageusement retiré, il rejoignit le prince consort (Noah) qui voulait rentrer.
Sauf que la comparaison entre le prince et la princesse s’arrêtèrent la. Et oui, en matière de piqure, on est tous égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres. Le lendemain, le bras du prince avait fort rougi, mais occupé qu’il était à chasser le coati, il n’y prêta guère attention. Le surlendemain, arrivé à l’hostellerie du crucifié (ils venaient d’arriver à Rio de Janeiro), le prince s’accouda au comptoir et s’offusqua de ce que le comptoir de l’auberge fut bosselé. Il houspilla l’aubergiste mais après moultes échanges, il dut se rendre à l’évidence que le comptoir n’était point bosselé et que c’était son bras.
Diantre, tout l’avant bras du prince était désormais rouge, voir violacé par endroit et l’endroit de la piqure était brulant. Sûrement avait-il été attaqué par une vile créature maléfique. Il demanda alors à son mage (Virginie qui cumule le rôle de princesse et de mage ce qui était fort rare à cette époque) qui lui prodigua un elixir à base de bave de crapaud et de cortisone.
Mais rien n’y fit. La nuit, le prince fut réveillé en sursaut à 3h du matin avec des palpitations cardiaques. Il était assailli par des dragons qui tournoyaient autour du chateau. Impossible de se rendormir mais à force de courage le prince finit par se calmer et Patienta jusqu’au lever.
Au petit déjeuner, alors que le prince s’apprête à faire ripaille, les palpitations, accompagnées de violents maux de tête reprennent. Le bras a continué de gonfler et la zone violacée s’est étendue. Le malin s’étend. Diminué, il ne sait s’il pourra brandir son épée pour défendre sa Belle alors même qu’il doit précisément accompagner ce matin la princesse sur les terres hostiles de Narconie (visite de la Favela).
La décision du prince est prise. S’il sort indemne de cette épreuve, il profitera d’une séance shopping de la princesse pour leur fausser compagnie et se rendre sur l’île enchantée des sirènes aux fesses et seins refaits (Clinique huppée de Copa Cabana).
Le verdict de la sorcière Ipanéma est sans appel. Le prince avait été empoisonné. Le maléfice était puissant et sans aide, il filait tout droit vers la septicémie. Une décoction d’antibiotiques plus tard (la, pour le coup c’est automatique), et après avoir vaillamment repoussé les invitations coquines des sirènes, le prince s’en retourna sauvé et en fut bon pour quelques jours de fatigue et 3 semaines pour retrouver un simili de bras normal.
Il retrouva sa belle, vécurent heureux et ne refirent pas dans la foulée d’autres enfants, parce qu’un Noah ca va, mais deux, bonjour les dégâts.
Ah, et rien à voir, mais JOYEUX ANNIVERSAIRE PHILOU !!!
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