12 dec : Sommet de l’ile.

On n’est plus que tous les 2. Temps maussade, pluies passagères difficile à prévoir. On enfile les pantalons de pluie et on part quand même le matin pour une petite visite en amoureux de 2 plateformes dîtes d’inspiration péruvienne (le type de construction utilisé et notamment l’enchevêtrement des blocs rappellent les constructions observées à Machui Picchu) ce qui accrédite la thèse selon laquelle des RapaNui auraient atteints le Pérou en pirogue, aurait appris ces techniques et seraient revenus ensuite les appliquer à la construction de leurs plateformes.

On retrouve même les reste d’un maoï femme, mais franchement il faut plus que de l’imagination. On y est supposé voir une poitrine et les mains qui sont le long du corps, au lieu d’être sur le ventre comme sur les hommes (pour symboliser qu’ils ont bien mangé ?), ont les mains posées plus bas comme pour soutenir le ventre de la grossesse. Mouais…

Comme il nous reste du temps, on demande à retourner au cratère de la veille dans l’espoir d’avoir un petit rayon de soleil et d’y faire des belles photos (il avait commencé à pleuvioter la veille et on trouvait les photos ternes par rapport à la réalité de ce qu’on avait observé de nos yeux. Le parc ranger reconnait la tignasse de virginie et nous fait rentrer gratuitement. Ne se lassant pas du paysage, on y passera encore plus d’une heure, mais pas de belles photos à se mettre sous la dent. Les nuages adorent les sommets.

Comme virginie voulait finir sa journée par un massage, on part plus tôt l’après-midi pour le sommet de l’ile afin d’en avoir une vue panoramique. On finit en somme par ce par quoi on aurait pu commencer, mais on trouve qu’après avoir visité tous les recoins de l’ile de pâques, c’est une bonne façon de terminer notre séjour. Marche de 3h à 4h qu’on va avaler en 2h30. Record de l’hôtel parait-il. De bonne augure avant d’attaquer la Bolivie ? Pas sûr, mon genou me fait toujours mal. En tout cas, on a pu observer la désolation de l’ile, et en même temps sa beauté.